Michel Cymes dévoile ce qu’il faut éviter pour être au top toute la journée. Voici la recette du petit-déjeuner idéal selon le médecin le plus célèbre du PAF.
L’idée selon laquelle le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée nous vient d’où ?
«A bien des égards, le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée, car c’est le repas qui nous fait commencer la journée », mentionne en août 1917, la diététicienne Lenna F. Cooper, dans les pages du Good Health, un magazine mensuel de santé américain.
« Il ne devrait pas être consommé précipitamment, et toute la famille devrait y participer. Et surtout, il doit être composé d’aliments faciles à digérer, et équilibré de telle façon que les différents éléments qui le composent sont en bonnes proportions. Ça ne devrait pas être un repas lourd, il devrait contenir entre 500 et 700 calories», poursuit la protégée du Dr Kellogg.
«Avant, ce n’était pas ritualisé.»
Comme rapporté dans les colonnes de Libération, « le concept de petit-déjeuner tel qu’on le connaît aujourd’hui » a vu le jour « au tournant du XXe siècle, alors que les pays occidentaux sont en pleine révolution industrielle ».
«Avant cette période, dans les milieux ruraux, bien sûr les personnes avaient des prises alimentaires pour rompre le jeûne de la nuit, mais ce n’était pas ritualisé, révèle le professeur Alain Drouard, historien et sociologue de l’alimentation. Les aliments qu’on associe maintenant au petit-déjeuner n’étaient pas encore répandus.», ajoute-t-il.
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1 siècle après, cette idée très répandue persiste…
Cent ans après cette affirmation de Lenna F. Cooper, l’idée que le petit-déjeuner demeure le « repas le plus important de la journée persiste », soulignent nos confrères.
Elle est toujours aussi présente dans le domaine de la recherche en nutrition.
Au fil des décennies, une multitude d’études ont été conduites, toutes mettant en évidence la corrélation entre la consommation d’un petit-déjeuner équilibré et les bienfaits pour la santé, ainsi que le maintien de la forme et de la ligne.
Pour Michel Cymes aussi, le petit-déjeuner est l’un des repas essentiels de la journée. Toutefois, il faut se rappeler qu’en matière d’alimentation, il existe des faux amis qu’il ne faut pas hésiter à éliminer de notre assiette.
Effectivement, certains aliments feraient bien mieux de rester au placard, parce qu’ils ne contribuent pas à un bon équilibre nutritionnel.
Michel Cymes dévoile les secrets du petit-déjeuner parfait
Afin de mettre toutes les chances de votre côté et bien commencer votre journée, le Dr Cymes vous préconise d’opter pour des ingrédients favorables à l’énergie et l’équilibre. Il faut pour cela, bannir certains aliments.
« Il ne faut pas se fier à leur légèreté », souligne l’expert, en faisant allusion aux biscottes ainsi qu’au fameux pain de mie, bourrés en sucres rapides et pauvres en fibres.
« Ils contiennent de nombreux additifs (graisse, sucres, émulsifiants) », alerte-t-il. Ils ne sont bons que pour créer rapidement un « pic d’insuline dans le sang après leur consommation« , provoquant par la suite une « chute brutale » favorisant les « coups de fatigue et les fringales« .
Le problème se situe au niveau de l’index glycémique. Pour ce genre d’aliment, il se situe à 75, ce qui est considéré « élevé« . Cet indice est dit faible que lorsqu’il est inférieur à 55.
« Je vous passe les détails mais tout cela provoque de l’hyperglycémie, ce qui conduit le pancréas à fabriquer de l’insuline et se termine par un coup de barre quelques heures après. En résumé, vous croyez ingurgiter des sucres lents mais en réalité, vous faites monter votre index glycémique au plafond », détaille Michel Cymes.
« Dans un repas équilibré, indique-t-il, on va retrouver des légumes, des protéines, des féculents, des fruits et pour les gourmets et parce que je suis cool, un laitage ».
« Pour 100g de biscottes consommées, il faudra compter 400 calories, soit presque le double du pain. En plus, comme la sensation de satiété est moins rapide qu’avec le pain, cela vous conduira sans doute à en manger plus », avertit le très populaire médecin.
« La bonne part de fromage, conclut le Dr Cymes, ne dépasse pas la taille de l’index et du majeur regroupés entre eux ».