« Ma mère, ils l’ont giflée, menottée… » : l’horreur qu’a vécue Gims

La rédaction
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Ma mère, ils lont giflée, menottée... : lhorreur qua vécue Gims
« Ma mère, ils l'ont giflée, menottée... » : l'horreur qu'a vécue Gims !-© Getty images

La précarité est désormais loin derrière Gims et sa famille, mais cette scène traumatisante, malheureusement illustrative de la violence policière, est restée à jamais gravée dans sa mémoire. Issu d’une famille démunie qui devait parfois recourir au squat pour trouver un abri, le chanteur est revenu sur ce jour où les forces de l’ordre, accompagnées d’un huissier de justice, les avaient expulsés de force. Ses bouleversantes confidences…

Gims répond à la polémique sur les pyramides d’Égypte.

Le chanteur congolais était l’un des invités de l’émission Quelle Époque, le 27 mai 2023. Il a profité de cette occasion pour revenir sur la polémique des pyramides d’Égypte.

En effet, Gims avait déclaré lors d’un entretien pour Oui Hustle sur YouTube que les Égyptiens disposaient déjà d’un système électrique.

« Les pyramides que l’on voit, au sommet il y a de l’or, et l’or c’est le meilleur conducteur pour l’électricité… C’était des antennes ! Les gens avaient l’électricité et les historiens le savent », affirmait-il en mars.

Sur le plateau de Léa Salamé, le mari de DemDem a tenu à souligner que « Ce n’était pas une interview sur l’Égypte »

« C’est une interview qui a duré presque deux heures (…) J’ai parlé de ma vie, de ma carrière, il y a eu une minute et 37 secondes sur l’Égypte exactement », indiquait-il.

« Pour donner un exemple concernant l’Afrique,  je parlais de l’Afrique avant, d’union, d’idées, de solidarité. Et j’ai donné en exemple les pyramides parce que c’est fascinant, poursuit l’artiste de 37 ans. Donc c’était un exemple pour l’Afrique : “Regardez ce qu’ils arrivent à faire, c’est dingue” Apparemment, ils avaient l’électricité, c’est une théorie », mettait-il au clair.

Une théorie plutôt « Complotiste », ne pouvait s’empêcher de commenter Léa Salamé« En vrai, vous maintenez ? », lui interroge-t-on.

« Ça m’a choqué » !

« Je ne peux pas le signer sur un papier. Je pense que le sujet de l’Égypte devrait rester quelque chose de mystérieux. (…) Ça m’a choqué que ça prenne autant d’ampleur(…)», admet Gims avant que la journaliste ne lui rappelle qu’il est tout de même « suivi par des millions de gens, par des millions de jeunes, qui vous écoutent ».

« C’était une parole que j’ai sortie à ce moment-là pour donner une raison à ce que je disais avant. Mais là on dirait qu’on est dans un truc “j’ai voulu changer le système scolaire, il faut changer vos livres”… », Déplore-t-il.

Le chanteur évoque son enfance difficile.

Après avoir fini de parler de ses tubes cultes, Gims a également évoqué un épisode plutôt triste de sa vie. Un moment qui lui a marqué l’esprit, notamment durant son enfance.

D’origine immigrée et issue d’un milieu modeste, Gims et ses frères et sœurs ont connu de longues périodes de dénuement.

Se retrouvant dans des difficultés financières, sa famille s’est retrouvée contrainte, à un moment donné, de recourir au squat pour avoir un toit sur la tête.

« Vous êtes avec vos parents et là vous dites que la police et les huissiers défoncent votre porte. Vous dites : ‘Je n’oublierai jamais la vision de ma mère menottée face contre terre lors d’un de ces raids' », lance Léa Salamé.

« Ma mère, ils l’ont giflée, menottée… » : l’horreur qu’a vécue Gims

« Ma mère, ils l’ont giflée, mais ça j’en n’ai jamais vraiment parlé »., lui répond l’interprète de Bella.

« Vous savez, ça va tellement vite, entrait-il dans les détails. Vous savez ce que c’est un raid, c’est une unité spéciale pour les expulsions justement. On a des délais, on envoie une lettre, deux lettres, etc… et au bout d’un moment c’est la police qui arrive et c’est comme si c’était un réseau de trafiquants et nous… juste on est des squatteurs ».

L’attitude des policiers à l’égard de sa mère lui a été traumatique. « Ils arrivent, ils mettent tout le monde par terre (…) Ma mère ils l’ont menottée, mise au sol, face contre terre, genoux sur la tempe… ».

« Ce n’était pas utile mais bon, estime l’artiste, ils se sont peut-être dit qu’il y avait un gros trafiquant à l’intérieur ».

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