Line Renaud : son avis étonnant sur l’aide à mourir

La rédaction
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Durée de lecture : 4 minutes

Le sujet de l’euthanasie ou de l’aide à mourir refait régulièrement surface dans le débat public. Figure incontournable du paysage audiovisuel français, Line Renaud s’est exprimée une nouvelle fois sur cette question sensible et controversée. En effet, dans une interview exclusive accordée au journal Libération, la comédienne et chanteuse de 95 ans, comme à son habitude, livre son opinion tranchée…

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Aide à mourir : un sujet qui divise…

Line Renaud poursuit son combat sans relâche en faveur de l’aide à mourir. Un sujet brûlant qui divise aussi bien les politiques que les citoyens et que la comédienne et chanteuse porte avec une ardeur intacte, malgré son âge avancé.
Depuis plusieurs années, Line Renaud se bat pour que la fin de vie digne et choisie soit reconnue en France. En 2023, la proposition de loi visant à légaliser l’euthanasie a été rejetée par l’Assemblée nationale, un coup dur pour la militante et ses nombreux soutiens.

Line Renaud : « Je suis tellement heureuse »

Mais Line Renaud ne baisse pas les bras. Le 27 mars 2024, les discussions sur l’aide à mourir ont repris à l’Assemblée nationale, suite à la proposition de loi du président Emmanuel Macron.

Une nouvelle opportunité pour la comédienne de voir aboutir son combat : « Je suis tellement heureuse », a-t-elle confié dans les colonnes de Libération.

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« Euthanasie » et « aide à mourir »: quelle nuance ?

Entre l’euthanasie et l’aide à mourir, elle estime que ce dernier « c’est vraiment le bon terme« .

« Quand les médecins, la famille et les proches d’un malade savent qu’il n’y a plus rien à faire, que c’est une question de mois, et que ces derniers moments vont être une souffrance, alors il faut l’aider à mourir », a soutenu Line Renaud, avant de revenir sur le cas de sa mère, qui a rendu l’âme après quatre mois « d’horribles souffrances ».

Même si « aider à mourir » peut sembler, à première vue, ne pas évoquer l’idée d’un suicide « qu’euthanasier« , la finalité reste la même : « provoquer la mort avant son heure« .

« Tu ne tueras point »

C’est ce que le groupe composé de 71 médecins continue de dénoncer depuis la première tentative de légalisation de cette pratique. « Tu ne tueras point », a rappelé la célèbre citation d’Hippocrate, paraphrasant l’un des dix commandements cités dans la Bible.

« Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion », expliquait le sage grec.

Un esprit gardé jalousement en noir et blanc dans le Code de déontologie médicale (Article R.4127-38 du CSP) : « Le médecin doit accompagner le mourant jusqu’à ses derniers instants, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d’une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage. Il n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort ».

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