Stéphane Bern sur la paille ? « Monsieur têtes couronnées » évoque la montagne de dettes qu’il a sur le dos.
Stéphane Bern et « les familles royales, les dynasties princières »
Son nom est directement associé à « Secrets d’Histoire » sur France 3. « Passionné des familles royales depuis l’enfance, le journaliste et animateur de télévision en fait son métier« , rappelle Le Parisien dans sa série consacrée à Stéphane Bern.
« Lui, les familles royales, les dynasties princières, de l’Espagne au Maroc, en passant par la Grande-Bretagne, il les côtoie, les étudie, les chérit depuis l’enfance », peut-on lire dans les colonnes du quotidien Francilien.
« Il est né à la télé lors de ce 20 Heures »
La voix chargée d’émotion, « le regard habité », et une éloquence assurée, un jeune journaliste de 34 ans, peu connu du grand public, fait une intervention en direct sur le plateau du journal de TF1, animé par Claire Chazal, raconte Le Parisien.
Nous sommes le 31 août 1997, et le monde, atterré, vient juste d’apprendre la triste nouvelle de la mort de la princesse Diana dans un accident de voiture survenu à Paris, le matin même.
« Ce soir-là, est-il indiqué, dans l’émotion d’un moment d’Histoire« , la France toute entière fait la connaissance de ce jeune homme. « Il est né à la télévision lors de ce 20 Heures », se souvient Jean-Louis Remilleux, producteur de l’animateur.
Stéphane Bern sous-payé ?
« Les gens ont sans doute l’impression que je gagne beaucoup parce que je fais beaucoup de choses et qu’elles sont en général très médiatiques. Mais j’en fais une bonne partie gratuitement, comme la mission Patrimoine », révélait-il lors de son interview au Parisien.
« Dans ma vie, affirme-t-il, je ne suis jamais allé renégocier un contrat. J’ai été mal payé », ajoute-t-il. Néanmoins, il se dit conscient de percevoir « plus que ce que gagnent beaucoup de gens en un mois. »
« Je suis obligé de travailler pour encore longtemps » : cette dette colossale que Stéphane Bern doit rembourser
S’il est loin d’avoir des « goûts luxueux« , il s’est tout de même laissé tenter par l’achat du collège Royal de Thiron-Gardais (Eure-et-Loir), classé Monument historique, en 2013.
« Ce qui m’a surtout attiré, admettait Stéphane Bern, c’est l’idée d’en faire un musée, ouvert au public. De pouvoir transmettre ».
Certainement, l’achat de ce domaine n’a coûté que 300 000 euros, mais il lui a été source de nombreux soucis. En effet, il a été contraint de s’endetter afin de financer la restauration des lieux.
« 4 millions d’euros à rembourser sur 25 ans, évoque-t-il ses dettes mirobolantes. J’ai refusé toutes les aides publiques. Tout mon argent y passe, mes droits d’auteur, l’argent des émissions.« , confie l’animateur de France Télévisions.
Pour faire face à ses dettes, Stéphane Bern a pris des mesures radicales, dont la vente de son appartement dans le IXe arrondissement de Paris, et même de sa maison à Paros, en Grèce.
Pour s’acquitter de ses dettes, Stéphane Bern a dû prendre la lourde décision de se séparer de son appartement du IXe arrondissement de Paris. Mais pas que !
« Je m’en suis mis beaucoup sur le dos, reconnaît-il. Il faut que je rationalise mon patrimoine et c’est pour cela que je vends Paros. Je n’ai pas envie de laisser de dettes après moi », précise l’ami de Brigitte Macron. Pour autant, Stéphane Bern assure « ne rien regretter ».
Est-il vraiment sans le sou ? L’animateur phare qui collabore avec Zette de répondre cash à la question.
« Je ne suis pas ruiné, comme j’ai pu le lire, et je ne tiens pas à faire pleurer dans les chaumières. Je ne suis pas dans la gêne« , mettait-il au clair avant de conclure : « Mais je dois quand même faire attention. Je suis obligé de travailler, et sans doute encore longtemps, pour rembourser mes dettes ».