Jamel Debbouze : comment il a perdu son bras et ce que personne ne savait !

La rédaction
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Jamel Debbouze : comment il a perdu son bras et ce que personne ne savait !
Jamel Debbouze : comment il a perdu son bras et ce que personne ne savait !-© Bestimage

On a toujours connu Jamel Debbouze avec « la main droite dans la poche ». Découvrez d’où vient cet handicap qui remonte à son adolescence.

La carrière très prometteuse de Jamel

Jamel Debbouze n’est plus à présenter. C’est un acteur et un humoriste connu et reconnu. En 1995, il a attiré l’attention des patrons de Radio Nova, qui lui propose une rubrique quotidienne à la radio.

C’est ensuite en 1998, dans l’émission Nulle part Ailleurs sur Canal+, que l’aîné de six enfants a décroché un rôle de chroniqueur.

Cette même année, a marqué le lancement du premier épisode de « H« , une série dans laquelle il partage l’écran avec Eric et Ramzy.

En 1999, on le retrouve à l’affiche du film « Le Ciel, les Oiseaux, et… Ta Mère ! » réalisé par Djamel Bensalah. Avant 2000, l’acteur a enflammé la Cigale et le Bataclan avec son one-man show intitulé « Jamel en Scène ».

Ses spectacles ont trouvé son public, « et les rires résonnent dans les salles », nous rappelle Vanity Fair. S’ensuit une carrière très prometteuse.

Côté cœur, Jamel Debbouze est un homme et un père de famille comblé. Il épouse celle qui deviendra la mère de ses enfants, Mélissa Theuriau au courant de l’année 2008. Ensemble, le couple donnera naissance à Léon (2008) et à Lila (2011).

Jamel Debbouze : comment il a perdu son bras et ce que personne ne savait !

Quand on parle de Jamel Debbouze, difficile de passer à côté de son bras droit. cafebabel.fr vous propose de revenir sur cet handicap.

Jamel Debbouze n’oublie pas ce jour où le médecin lui a annoncé la nouvelle de la perte de l’usage de son bras. Il se rappelle d’ailleurs de sa réaction quelque peu particulière.

« Le premier réflexe que j’ai quand le médecin me l’annonce, c’est de lui demander de me prêter un des stylos qu’il a dans sa poche », raconte le comédien français au magazine Jeux vous aime de Patrick Sébastien.

« Tout de suite, je m’entraîne pour commencer à écrire de la main gauche. Comme si cet accident était un non-sujet. Finalement il ne fallait pas que ce soit un sujet », poursuivait-il.

C’est du haut de ses 14 ans que le producteur franco-marocain avait eu l’accident qui lui a coûté le bras. Les faits ont eu lieu le 17 janvier 1990 lorsqu’il a été happé par un train à la gare de Trappes.

Ce jour-là aussi, Fatima Debbouze a perdu un ami qui est décédé suite à l’accident.

« Vocation ratée ! »

Cet accident signe également la fin de son rêve de devenir footballeur. « Vocation ratée, tout ça à cause de mon ménisque ! Sinon j’aurais fait une carrière internationale ! » lâche Jamel Debbouze.

« Je me suis mis à danser tout de suite. C’était une manière de nier que j’étais freiné ou diminué, ou que je ne pouvais pas faire comme les autres, c’était impensable. Impensable de ne pas arriver à mes fins, c’est-à-dire vivre comme je l’entendais. Rire et faire rire. », Indiquait-il également auprès d’une interview accordée au site Konbini.

Jamel Debbouze a pu compter sur le soutien indéfectible de son entourage, notamment ses parents et son épouse Mélissa Theuriau.

« Dans la vie, on a tous vécu des choses plus ou moins dures : soit on les met dans sa poche, soit on les sort et on les affronte, estime-t-il. Pendant des années, par exemple, je cachais mon bras pour ne gêner ni moi ni les autres. Et puis ma femme ou mes enfants prenaient ce bras et le sortaient. Ils avaient raison : il ne faut pas nier les choses, il faut mettre des mots dessus. », Relaie nos confrères du Point.

« Le rire est un magnifique médicament pour n’importe quelle situation »

« Le rire est un magnifique médicament pour aborder n’importe quelle situation », ajoute l’humoriste.

« Un drame est un drame. Mais quand tu arrives à mettre de la distance et à te dire, finalement, on n’est pas mort, ce n’est pas grave et si tu réussis à en rire, tu le vis mieux », indique-t-il.

« Sinon tu t’apitoies sur ton sort et tu deviens de plus en plus lourd… Le drame, ça rend obèse à l’intérieur, tu n’es pas bien dans ta peau… C’est pour ça qu’il y a plein d’outils à notre disposition. », Conclut Jamel Debbouze.

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