Catherine Laborde proche de la fin : ses confidences déchirantes sur sa maladie

Catherine Laborde « proche de la fin » : ses confidences déchirantes sur sa maladie

La rédaction
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Catherine Laborde « proche de la fin » : ses confidences déchirantes sur sa maladie !-© Instagram

Le diagnostic a été un choc pour Catherine Laborde, qui a dû se résigner à quitter son travail et sa vie publique. Souffrant de la démence à corps de Lewy, l’ancienne présentatrice météo de TF1 doit désormais composer chaque jour avec la fatigue, des gestes mal coordonnés, et surtout des chutes presque quotidiennes. Consciente de sa fragilité, qui est en outre accentuée par le poids de l’âge, la Girondine de 72 ans partage sa peur de la mort…

Retour sur les adieux émouvants de Catherine Laborde.

Le 1er janvier 2017, à 20h50, reste gravé dans la mémoire collective. En cette soirée de la Saint-Sylvestre, les téléspectateurs de TF1 ont été pris de court par une annonce inattendue.

La nouvelle avait l’effet d’une bombe : « après 28 ans de bons et loyaux services, Catherine Laborde officialisait son départ des bulletins météo ».

« Je vous ai raconté donc aujourd’hui le temps qu’il fera demain. Mais il y a aussi le temps qui passe et ce temps-là, c’est le temps où je vais vous quitter. », indiquait-elle, non sans émotions.

« Oui, voilà, après 28 ans, je m’en vais. Je pars avec le froid, avec le temps, mais aussi avec tous ces souvenirs que vous m’avez donnés au fil des années, cette confiance en moi qui me manque tellement, cet amour, cette bienveillance qui ne vous a jamais quitté et qui m’a portée pendant ces 28 années », confiait-elle, laissant ses fans perplexes.

« C’était des moments formidables, des moments de camaraderie… Je vous emporte avec moi. Vous m’oublierez ? Moi non, je vous aime. », faisait-elle ses adieux comme relayé par Sud info.

Son époux décrypte les images d’archives.

Cette décision radicale, et soudaine, était comme expliqué par son mari, Thomas Stern, sur  « Touche pas à mon poste », dû à la maladie.

Face aux images d’archives qui revenaient sur son message d’adieu, son époux explique : « Vous voyez, elle commence à être malade parce qu’elle se tient la main. Là, elle essayait de se contrôler. Elle était déjà avec des symptômes parkinsoniens. Elle est partie d’elle-même, elle n’est pas partie poussée. »

Catherine Laborde a attendu deux ans après son départ pour révélér au grand jour qu’elle était atteinte de la maladie de Parkinson et de démence à corps de Lewy, cette affection neurodégénérative qui mime certains symptômes de l’Alzheimer.

« Elle ne me l’avait jamais dit» !

« Je suis tombée des nues », confiait auprès de Télé Loisirs, son amie Evelyne Dhéliat.

« Depuis son départ de TF1, nous avons dîné ensemble plusieurs fois. Et elle ne me l’avait jamais dit (…) Même Thomas ne m’avait rien dit. C’est peut-être une façon de se protéger », analysait-elle leur réaction.

Catherine Laborde « proche de la fin » : ses confidences déchirantes

Dans une interview accordée au magazine Femme Actuelle, Catherine Laborde a accepté de donner de ses nouvelles.

« Non, ça ne me demande pas de courage, ça me demande de tenir. De pas craquer, de pas se résigner.« , assurait Madame Météo.

« C’est une maladie qui pioche un peu à gauche, à droite dans les affections du cerveau, mais on plonge petit à petit dans quelque chose de très douloureux et puis on remonte et pouf, on redescend à nouveau et ça, c’est difficile à vivre« , ajoutait-elle.

« Avec Thomas, poursuit l’ancienne présentatrice, on a quand même trouvé une sorte d’équilibre entre aidé et aidant qui permet d’avancer et de rester dans la vie active. »

Elle évoque ensuite la question de la mort. « La peur c’est l’approche de la fin, c’est une peur banale ». Fort heureusement, elle peut compter sur le soutien de Thomas.

« Thomas est un être extrêmement fort(…) Il a en lui une jovialité qui est tout à fait exceptionnelle. C’est là que je me rends compte de la chance que j’ai d’avoir rencontré cet homme-là. Ma force à moi, c’est l’amour(…) C’est l’importance qu’on a d’être ensemble« , Conclut-elle.

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