Sur quels critères sont sélectionnés les différents objets présentés dans Affaire conclue, l’émission d’enchères de France 2 ? L’équipe rédactionnelle de CafeBagdad vous décrypte tout à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.
7 ans de franc-succès…
C’est en août 2017 que les premiers épisodes de l’émission ont commencé à être diffusés sur France 2.
Avant de passer le flambeau à Julia Vignali, nouveau visage de l’émission d’enchères, Sophie Davant s’occupait de la présentation du programme.
En près de sept ans d’existence, le concept de l’émission continue autant à plaire aux amateurs de chineries.
Les téléspectateurs sont toujours au rendez-vous, et encore plus d’autant que l’émission a fait peau neuve avec l’arrivée de Julia Vignali.
Jusqu’à 150 candidatures par jour
Le principe d’Affaire conclue est simple ; les commissaires-priseurs font une estimation du prix des objets avant que ceux-ci ne soient présentés aux célèbres acheteurs.
La production indique recevoir « entre 100 et 150 candidatures » par jour parmi lesquelles, reconnaît Harold Hessel, il n’est pas évident de faire le tri.
Affaire conclue : voici comment se déroule l’évaluation des objets vendus aux enchères
Présent depuis le lancement du programme, le rôle de celui qui a fait des études en droit et histoire de l’art continue même en off. Harold Hessel prend part au sélection des objets qui vont être présentés à l’écran.
L’expert examine « les candidatures que lui transmettent les équipes en charge du casting » afin d’en identifier les perles rares qui seront les plus susceptibles de plaire aux acheteurs de l’émission, détaillait-il lors de son passage sur l’antenne d’Europe 1.
Pour chaque objet, il indique disposer de quelques minutes pour faire une estimation et faire un petit commentaire en passant.
Une mission qui se fait sur la base des photos envoyées par les vendeurs, ce qui est loin d’être évident.
« J’ai alors quelques heures pour effectuer des recherches. Cela me donne un ordre de grandeur puis, le jour du tournage….On ajuste l’estimation en fonction de ce qu’on a sous les yeux », explique-t-il.
« Parfois on a des mauvaises surprises… Ce sont les risques du métier ! »
Durant le tournage, ajoute-t-il, « parfois on a des bonnes surprises quand on voit l’objet sur le plateau et parfois on a des mauvaises surprises… Ce sont les risques du métier ! ».
Maic cette approche ne porte que sur 30% des objets qui sont présentés dans l’émission.
Comme révélé auprès de TV Magazine par Thomas Burnichon, producteur du programme d’enchères de France 2, la plupart de « ces objets sont repérés par des casteurs, chargés de repérer des pièces intéressantes sur des sites de vente en ligne » à l’instar de « Le Bon Coin », puis de contacter les vendeurs pour leur proposer de participer à l’émission », relaie un article de rtbf.be.