Ce nouveau prêt spécial pour les propriétaires est un prêt aidé par l’État. Autrement dit, « vous (ne) devez rembourser (que) le montant qui vous est prêté, mais vous n’avez pas à payer d’intérêts ou d’intérêts intercalaires ni de frais de dossier ou de frais d’expertise. » C’est l’État qui les prend en charge. Plus de détails dans nos prochaines lignes.
C’est quoi le PTZ ?
Le PTZ ne peut uniquement servir (qu’) « à financer l’achat ou la construction de votre future résidence principale, en complément d’un autre prêt immobilier », précise le site service-public.fr.
Ces prêts peuvent soit être le prêt d’accession sociale (PAS), le prêt conventionné, le prêt immobilier bancaire « classique », le prêt épargne logement ou encore le prêt complémentaire.
Un prêt à taux zéro jusqu’à 50.000 euros pour les propriétaires : attention, la date limite approche
Comme son nom l’indique, ce nouveau PTZ lancé depuis le 4 septembre dernier, permet de bénéficier d’un taux de 0% sur 10 ans.
« Les intérêts sont pris en charge par l’État durant les 10 premières années du prêt, ensuite, un taux d’intérêt est fixé librement par l’établissement prêteur« , explique le site officiel de l’administration française.
Les contribuables auront jusqu’à la revente du bien ou durant une succession pour procéder à un remboursement du crédit. Le montant de l’emprunt peut atteindre ici 50 000 euros, maximum.
Il a été conçu pour les propriétaires aux revenus modestes pour financer les travaux de rénovation énergétique de votre résidence principale. Son nom ? Prêt avance mutation (PAM) ou prêt avance rénovation (PAR +).
Les banques ne proposent ce PTZ que jusqu’à fin 2027.
Qui peut en bénéficier ?
Seuls les ménages à revenus « modestes » ou « très modestes » pour l’Agence nationale de l’habitat (Anah) y sont éligibles.
Pour y voir droit, il faut des ressources inférieures ou égales à 28 657 € pour un célibataire dont le logement se situe en Ile-de-France.
Ce plafond de ressources passe à 21 805 € pour un bien qui se trouve dans une autre collectivité. Si vous êtes trois au sein du ménage, le plafond s’élève à 50 513 € en région parisienne contre 38 349 € dans les autres communes.
Votre demande est à adresser à une banque ou auprès d’une entreprise partenaire qui propose le prêt avance rénovation.
Pour connaître la liste des établissements concernés, rendez-vous sur le site www2.sgfgas.fr/web/site-public/etablissements-affilies.
Conditions.
Il s’agit d’un prêt « s’appuyant sur la garantie d’une hypothèque du logement sur lequel porte le projet de rénovation énergétique », précisent les autorités.
Les travaux doivent être effectués dans les trois prochaines années suivant l’obtention du prêt.
Les travaux peuvent soit porter sur l’isolation thermique des toitures, des murs, des sols, ou porter sur l’installation de systèmes de chauffages, ou encore des rénovations plus globales.