Tickets restaurant: 5 produits que vous ne pourrez désormais plus acheter

La rédaction
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Tickets restaurant: 5 produits que vous ne pourrez désormais plus acheter
Tickets restaurant: 5 produits que vous ne pourrez désormais plus acheter !-© Adobestock

La date limite de la dérogation approche. Voici les 5 produits désormais exclus avec vos tickets restaurant dès janvier prochain. Plus de détails dans les prochaines lignes de ce nouvel article. L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous aide à y voir plus clair.

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Mauvaise nouvelle pour votre budget pour le 1er janvier 2024 !

À compter du 1er janvier 2024, les utilisateurs de titres restaurant ne pourront plus acheter des produits non consommables en supermarché.

Comme rappelé dans les colonnes du Parisien, cette dérogation a vu le jour en octobre 2022 afin de protéger le pouvoir d’achat des Français.

Malheureusement pour les bénéficiaires, cet avantage prendra fin au 31 décembre 2023, comme dévoilé par le site du ministère de l’Économie.

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Tickets restaurant: 5 produits que vous ne pourrez désormais plus acheter

Dès lors, l’achat de produits comme le riz, les pâtes, le beurre, la viande ou le poisson, la farine ou encore les œufs, … Bref, » tout ce qui n’est pas mangeable dès l’achat », ne sera plus possible. Cette règle s’applique également aux produits non alimentaires.

« Par exemple, les sushis pourront être pris en charge par le titre-restaurant », explique un porte-parole d’Edenred, joint par actu.fr. « Le poisson frais et le riz ne le pourront pas ».

Dans tous les cas, rapporte actu.fr, « le tri s’opérera automatiquement à la caisse », comme leur a assuré le porte-parole d’Edenred, sachant que « le calcul se fera directement par les machines au moment de payer ».

« Jusqu’au 31 décembre 2023, les titres restaurant peuvent être utilisés pour acquitter la totalité ou une partie du prix de tout produit alimentaire, qu’il soit ou non directement consommable (viandes, féculents, produits surgelés à cuire, etc.) conformément à l’article 6 de la loi pour la protection du pouvoir d’achat », rappelle le site de Bercy.

Qu’en est-il du plafond à 25 euros du ticket restaurant ?

« Si rien ne change, cette dérogation expirera au 31 décembre », affirme auprès du Parisien, le ministère des Petites et Moyennes Entreprises (PME).

Jusqu’à preuve du contraire, « rien n’est arbitré » concernant une prolongation de la mesure. « Cela avait dénaturé la fonction même des titres restaurant », reconnaît le ministère.

Retour à la « normale »… La petite carte ne se limitera donc « qu’à financer le déjeuner du midi. »

Une mesure qui ne réjouira pas les 5 millions de Français qui utilisent les tickets-restaurants.

Dès ce début 2024, ils vont devoir se creuser les méninges avant de passer en caisse, car tous les aliments ne pourront plus être comme avant glissés dans les paniers de courses sans restriction.

Il demeurera toutefois possible d’acheter des soupes instantanées, des salades, des sandwichs, des pâtes toutes faites ou des fruits avec vos titres restaurant.

Le plafond à 25 euros par jour ne redescendra pas quant à lui, à 19 euros, selon Jean-Michel Rousseau, vice-président de la CNTR au portail d‘actu.fr. « Tous les partenaires soient unanimes » sur ce montant.

Ce gros changement en vue pour 2026, Olivia Grégoire annonce la nouvelle !

Afin de « simplifier » les démarches et « faire en sorte que ça coûte moins cher aux restaurateurs de prendre les tickets-restaurants », la ministre déléguée aux PME, Olivia Grégoire, avait indiqué « vouloir passer au 100 % dématérialisé « avant 2026 », rapporte le quotidien francilien.

« Un quart des restaurateurs les refusent car les démarches sont trop lourdes, car les commissions sont trop élevées », révèle Olivia Grégoire.

« On va consulter et accompagner les entreprises qui sont encore au papier », ajoutait-elle.

Dans la foulée, la ministre a par ailleurs, souligné avoir « missionné il y a plusieurs mois l’Autorité de la concurrence pour voir si le fonctionnement du marché des tickets-restaurants était équitable(…) Les résultats seront connus dans les jours qui viennent, mais si un dysfonctionnement de marché était prouvé, je ne perdrais pas de temps pour plafonner les commissions et plutôt au plancher qu’au plafond », précisait-elle.

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