Shein dans le viseur de la Commission européenne

La rédaction
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Shein dans le viseur de la Commission européenne
Shein dans le viseur de la Commission européenne !-© iStock

Shein a été désigné par la Commission européenne comme étant une « très grande plateforme ». Voici ce que ça va changer pour le géant chinois de la fast fashion. Découvrez plus de détails dans les lignes qui suivent…

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Shein dans le viseur de la Commission européenne

En effet, L’Union Européenne lui impose de nouvelles règles plus strictes.

Depuis avril dernier, rapporte Le Parisien, « Bruxelles a ajouté le champion du prêt-à-porter bon marché à la liste des très grandes plateformes en ligne soumises à des contrôles renforcés dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA) ».

« 108 millions d’utilisateurs par mois » pour le spécialiste de la fast-fashion.

Il faut savoir que le spécialiste de la « fast-fashion » vend ses vêtements exclusivement en ligne. Sa clientèle est principalement jeune et est « très présente sur les réseaux sociaux ».

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Comme relayé dans le quotidien francilien, le géant chinois revendique pas moins de « 108 millions d’utilisateurs par mois« , ce qui est largement supérieur « au seuil de 45 millions à partir duquel les acteurs peuvent être soumis à la régulation renforcée. »

« Des mesures devront être mises en œuvre pour protéger les consommateurs contre l’achat de produits dangereux ou illégaux, en mettant particulièrement l’accent sur la prévention de la vente et de la distribution de produits qui pourraient être nocifs pour les mineurs », justifie la Commission.

Qu’est-ce qui va changer pour Shein à partir de cet été prochain ? Quel risque en cas de non-respect des règles ?

L’application fondée en 2012 devient ainsi la 23ème plateforme. Shein vient renforcer les rangs aux côtés de X, TikTok, Amazon, Google, Microsoft ou Facebook.

Pour cela, il devra « fournir au régulateur un accès à leurs algorithmes » afin de permettre le contrôle.

Shein devra, à partir de fin août prochain, « se soumettre 1 fois par an à un audit externe indépendant, à leurs propres frais ».

En cas de non-respect des règles, les plateformes en ligne concernées s’exposent à « des amendes allant jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires annuel mondial ».

Le géant chinois réagit à l’annonce.

Il n’est pas à exclure que la sanction aille jusqu’à une « interdiction d’opérer en Europe en cas de violations graves et répétées« , précise Le Parisien.

« Nous partageons l’ambition de la Commission de faire en sorte que les consommateurs de l’UE puissent faire leurs achats en ligne en toute sérénité et nous nous engageons à jouer notre rôle », réagissait Shein par la voix de Leonard Lin, responsable mondial des affaires publiques du groupe.

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