Salarié en difficulté : découvrez l’aide à laquelle vous avez droit (et que votre entreprise ne peut refuser)! On vous décrypte tout à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.
Être à découvert, un cercle vicieux
Plutôt que de vous retrouver à découvert, cherchez d’autres solutions comme celle proposée par cet article de loi à tout salarié dont le compte bancaire passe dans le rouge.
Parce que oui, les galères financières engendrent malheureusement un cercle vicieux. Le découvert ne fait souvent qu’aggraver la situation en raison des agios.
Sans omettre les commissions d’intervention, les frais pour le rejet d’un prélèvement ainsi que les frais d’information si le compte débiteur n’est pas autorisé.
Si ces frais d’incidents bancaires ont d’ores et déjà été plafonnés par le gouvernement, il est préférable (dans la mesure du possible) éviter tous ces frais supplémentaires.
L’avance sur salaire n’est pas la meilleure solution
De nombreux salariés optent pour l’avance sur salaire bien que ce ne soit pas la meilleure des solutions. De plus, vous devez encore la négocier avec votre patron qui est d’ailleurs libre de vous la refuser.
Mais ce n’est pas une fatalité. Une loi permet de remédier efficacement à la situation.
Salarié dont le compte est au rouge : cette aide que votre entreprise ne peut pas vous refuser
Les Français sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à y recourir. Pour cette fois, l’employeur n’est pas autorisé de s’y opposer.
Aucun formalisme n’est requis pour cette requête. Vous n’aurez pas non plus à justifier votre demande.
Il convient toutefois d’« adresser une lettre à son directeur ou au service des ressources humaines pour s’assurer que la demande a été faite dans le cas où le virement ou le chèque ne vous parviendrait pas ».
Pourquoi ce dispositif (pourtant efficace) est peu sollicité ?
Il s’agit de l’acompte sur salaire. Le dirigeant de votre entreprise ne peut vous le refuser si vous en faites la demande en milieu de mois.
Et pour cause : l’acompte sur salaire est issu de l’article L3242-1 du Code du travail stipulant que la loi impose à « l’employeur de verser 50% du salaire mensuel » à tout salarié qui en fait la demande à partir de « la moitié du mois ».
Cette obligation ne prévoit aucun frais supplémentaire. Mais cette solution ne peut être utilisée qu’une fois chaque mois.
La méconnaissance de ce droit par de nombreux salariés explique en grande partie le faible recours à ce dispositif.
Pour d’autres, c’est la crainte de demander l’acompte sur salaire à leur employeur par peur de paraître dépensier ou de causer une dégradation de la relation avec leur patron.