Retraite progressive : ces erreurs à éviter pour pouvoir en bénéficier

Retraite progressive : ces erreurs à éviter pour pouvoir en bénéficier

La rédaction
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Durée de lecture : 4 minutes
Retraite progressive : ces erreurs à éviter pour pouvoir en bénéficier !-© Adobestock

Découvrez ces erreurs qu’il faut éviter à tout prix pour profiter pleinement de la retraite progressive. On vous aide à y voir plus clair dans les prochaines lignes de cet article.

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Qu’est-ce que la retraite progressive ?

La retraite progressive est un dispositif qui permet à un salarié de diminuer son temps de travail tout en percevant une partie de sa pension de retraite.

Concrètement, cela signifie que le travailleur peut passer d’un emploi à temps plein à un emploi à temps partiel tout en commençant à recevoir une partie de sa retraite. Elle n’est pas à confondre avec la retraite anticipée qui veut dire prendre sa retraite avant l’âge légal.

A qui s’adresse ce dispositif ?

Pour bénéficier de ce dispositif, certaines conditions doivent être remplies, et le travailleur doit être d’accord avec son employeur sur les modalités de réduction de la charge de travail.

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Il s’adresse aux salariés seniors en fin de carrière et proche, soit à deux ans de l’âge légal de départ à la retraite.

Durant cette période, vous continuez tout de même à cotiser pour votre retraite jusqu’à ce que vous cessiez totalement de travailler. A combien pourrez-vous prétendre ?

Pour un temps de travail passé à 60 % de votre temps plein, vous pouvez toucher 40 % du montant de votre retraite provisoire ( 100%- 60%).

A quoi s’attendre concernant la retraite complémentaire ?

Depuis la réforme des retraites, les agents de la fonction publique et des régimes spéciaux ainsi que les professions libérales peuvent également en profiter.

Notez toutefois que la retraite progressive n’est pas garantie puisqu’elle « est conditionnée à l’accord de l’employeur », rappelle Capital.

Comme les salariés à temps partiel cotisent beaucoup moins, cela n’est pas sans conséquence sur leur retraite complémentaire.

Si vous n’avez pas la durée d’assurance nécessaire pour une retraite à taux plein, vous subirez une décote entre 15 et 25 %, qui varie selon votre âge et votre nombre de trimestres acquis.

L’âge permettant de demander la retraite progressive s’étendra de 60 à 62 ans (pour un départ à la retraite à 64 ans) dès 2032, peut-on lire dans les colonnes du magazine économique.

Le nombre de trimestres reste fixé à 150, peu importe qu’ils soient cotisés, assimilés (maladie, armée…) ou rachetés.

Retraite progressive : ces erreurs à éviter pour pouvoir en bénéficier

Quelques pièges doivent être évités pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Renseignez-vous assidûment sur les conséquences fiscales de votre retraite progressive.

Notez en outre que les pensions de retraite vont être soumises à l’impôt sur le revenu dans les mêmes conditions que si vous étiez totalement à la retraite. Et surtout : ne commencez pas vos démarches administratives avant la fin de votre retraite progressive.

Il est recommandé de lancer votre demande de liquidation définitive de la pension au moins quatre mois avant.

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