Voici cette déclaration qui va vous permettre de toucher une majoration de votre pension de votre retraite. Explications.
Retraite : cette déclaration va permettre de toucher une majoration de votre pension
Comme expliqué par les experts de la Cnav et de l’Agirc-Arrco, vous avez tout intérêt de ne pas omettre de déclarer vos enfants même si vous avez déjà tous vos trimestres puisque le fait d’avoir des enfants peut vous faire bénéficier « des majorations de durée d’assurance ». Mais pas que ! Le montant de votre retraite est également majoré de 10% si vous en avez au moins trois.
Cette majoration reste la même pour les personnes avec quatre, cinq, six enfants ou plus. Cette majoration de 10% concerne la pension de base (Assurance retraite, régime général) tout comme la pension complémentaire Agirc-Arrco, pour les salariés du privé.
Les enfants que vous avez recueillis ou les enfants de votre partenaire peuvent aussi vous faire profiter de cette augmentation. « Pour cela, vous devez les avoir élevés au moins 9 ans avant leur 16e anniversaire », indique la Cnav.
Trois critères indispensables pour en bénéficier à 65 ans.
Si vous n’avez pas assez de trimestres pour obtenir une retraite au taux maximum, vous pouvez quand même en bénéficier à partir de 65 ans. Comme souligné sur le site l’Assurance Retraite, il faut remplir trois conditions, à savoir :
- Avoir eu ou élevé au moins 3 enfants ;
- Être né entre le 01/07/1951 et le 31/12/1955 ;
- Avoir réduit ou cessé votre activité professionnelle pour élever un de vos enfants et validé un nombre de trimestres minimum avant cette interruption ou diminution.
« Une majoration de trimestres pour chaque enfant peut aussi s’ajouter à votre nombre total de trimestres », est-il indiqué. Effectivement, il faut savoir qu’un enfant « peut avoir une incidence sur votre retraite. »
Réforme des retraites : qu’en est-il de la surcote parentale ?
En outre, il faut savoir que la réforme des retraites de 2023 prévoit la possibilité d’une surcote parentale.
Dans le cadre de cette nouvelle compensation pour les parents, « un changement d’attribution des trimestres « éducation » a également lieu. Désormais, 2 des 4 trimestres « éducation » acquis pour chaque enfant sont attribués automatiquement à la mère. Les 2 autres peuvent être attribués à la mère ou au père« , explique également le site lassuranceretraite.fr.
« Cette surcote augmente le montant de la retraite de 1,25 % pour chaque trimestre cotisé, au cours de l’année précédant l’âge légal de départ à la retraite, au-delà de la durée requise pour le taux maximum de 50 %, dans la limite de 5 %« , poursuit le site.
Autrement dit, rapporte le magazine Notre Temps, « une femme mère d’au moins un enfant qui a tous ses trimestres requis un an avant l’âge légal de départ bénéficiera d’un bonus pouvant atteindre 5% sur sa pension. »
Pour pouvoir jouir de la surcote parentale, il faut d’une part « être né à partir de 1964 » et d’autre part, « avoir au moins un trimestre de majoration parmi les suivants : maternité, adoption, éducation, enfant handicapé ou encore congé parental. »
La réforme prévoit aussi « la prise en compte des indemnités journalières d’assurance maternité perçues avant 2012 pour le calcul de la moyenne des 25 meilleurs années de salaire (celles à compter de 2012 étaient déjà prises en compte. »
Une exception à la règle…
N’oublions pas que la réforme « prévoit l’interdiction de ces majorations pour les personnes reconnues coupable de violences conjugales. »
Si vous touchez une retraite de réversion, vous pouvez aussi (dans certains cas) profiter « d’une majoration forfaitaire pour chacun des enfants dont vous avez la charge. «
« Si vous avez été salarié(e), ensuite fonctionnaire ou inversement, il faut déterminer quel régime comptabilise vos enfants. En effet, les majorations ne peuvent être attribuées que par un régime », détaille Notre Temps.
Si vous étiez fonctionnaire au moment de la naissance de vos enfants, pour ceux nés après 2004, « c’est la majoration d’assurance du régime des retraites de l’État qui s’applique ».
En revanche, « pour les enfants nés avant 2004 », si vous releviez du régime général lors de la naissance et que vous avez ensuite intégré la fonction publique, c’est ce dernier régime qui prendra en charge les bonifications pour enfants.