Pour avoir droit à une retraite, une personne doit avoir cotisé tout au long de sa carrière. Mais il y a des exceptions. Certains motifs peuvent donner droit à des trimestres même si vous n’avez jamais travaillé de toute votre vie.
Retraite : À combien pourrait prétendre une personne qui n’a jamais travaillé ?
AVPF
Il existe par exemple l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF) qui permet de « rattacher le parent au régime général de retraite ». Il peut ainsi « accumuler les droits » même « sans verser de cotisations« .
Le montant versé est fonction de la base du SMIC brut. Un parent qui n’a jamais travaillé peut bénéficier d’une retraite s’il a élevé un enfant handicapé à 80% ou plus. Le parent est affilié à l’AVPF au titre du proche aidant.
C’est également le cas pour les parents qui ont élevé plusieurs jeunes enfants (au moins 2 enfants ou un seul âgé de moins de 3 ans) tout en percevant des aides sociales (allocation de base de la prestation d’accueil du jeune enfant, complément familial, ou prestation partagée d’éducation de l’enfant).
Idem pour celles et ceux qui ont pris soin d’un enfant ou d’un proche (ou toute autre personne ayant un lien de parenté avec votre conjoint) en situation de dépendance ou de handicap à hauteur de 80 % ou plus, tout en ayant eu des ressources financières limitées.
Allocation de solidarité aux personnes âgées
Un individu qui n’a jamais exercé aucune activité professionnelle peut aussi toucher l’Aspa ou Allocation de solidarité aux personnes âgées.
Anciennement connue comme étant le minimum vieillesse, l’ASPA « garantit à toute personne âgée » un niveau de pension minimale « pour pouvoir vivre ».
Pour en faire la demande, il faut « être âgé d’au moins 65 ans, ou 62 ans en cas d’invalidité ou d’inaptitude au travail ».
En outre, il faut disposer « de faibles ressources » et prouver sa résidence régulière dans le territoire français.
Selon le site spécialisé aide-sociale.fr, « le montant ASPA 2024 à taux plein est de 1 012,02€ par mois pour une personne seule et de 1 571,16€ pour un couple ».
Pension de réversion
Le conjoint survivant peut avoir droit à une pension de réversion, soit une « partie de la retraite que percevait ou qu’aurait perçu le défunt époux ou ex-époux ».
Son montant s’élève à « 54 % de son montant » sans inclure les majorations de retraite (majoration pour enfants, pour conjoint, etc.).
Si la personne bénéficiaire a élevé au moins 3 enfants, il est possible que le montant attribué soit majoré de 10%.
Le demandeur devra être âgé de 55 ans ou plus et avoir été marié (pour en savoir davantage, cliquez ici). Il faut aussi avoir des ressources inférieures au plafond fixé.