Petit échantillon gratuit de crème, de parfum … Vous n’y aurez plus droit à partir de maintenant lors de vos achats en centres commerciaux et mêmes dans les parfurmeries ! Le saviez-vous ?
Plus d’échantillons gratuits dans les magasins ? Vraiment ?
Le décret y afférant a été publié au Journal officiel le 23 avril 2024. Cette mesure qui interdit les commerçants à offrir des échantillons de produits gratuits à leurs clients rentre dans le cadre de la loi contre la « lutte pour le réemploi et contre le gaspillage ».
Comme rappelé sur le site rmc.bfmtv.com, son application était prévue pour le 1er juillet 2022, mais le décret qui en précise les modalités n’a été seulement publié qu’en avril dernier.
Qu’est-ce qui change pour les clients ?
Dès lors, les « professionnels (producteurs, importateurs, vendeurs de biens et prestataires de services) » ne sont pas autorisés à « fournir à un consommateur, sans demande de sa part, un échantillon de produit dans le cadre d’une démarche commerciale ».
Selon l’Art. D. 541-345, « un échantillon de produit fourni dans le cadre d’une démarche commerciale s’entend d’une petite quantité de marchandise dont le conditionnement est différent du produit commercialisé et qui est cédé gratuitement aux consommateurs ».
Parfumerie, pharmacie, grandes surfaces… La nouvelle règle pour les professionnels
Néanmoins, précise l’Art. D. 541-346, les commerçants sont en droit « d’informer les consommateurs par tout moyen que ces échantillons ne peuvent leur être remis qu’à leur demande ».
Lorsque ce dernier « recourt à une technique de communication à distance, la première demande exprimée par les consommateurs permet la remise successive d’échantillons jusqu’à renonciation de leur part« , est-il indiqué.
Une exception à la règle !
Parmi les mesures de la loi anti-gaspillage de 2020, il y avait interdiction de l’usage des sacs en plastique à usage unique, des pailles, mais aussi de la vaisselle jetable ainsi que des cotons-tiges et autres objets du quotidien en plastique non durable.
Comme expliqué dans les colonnes de tf1info, « il s’agit de lutter contre la surproduction de déchets ».
Il y a toutefois des exceptions, souligne « Les denrées alimentaires qui ne sont pas préemballées et qui sont remises gratuitement aux consommateurs pour une consommation immédiate et sur place ne sont pas des échantillons au sens du premier aliéna du V de l’article L. 541-15-10. »
« Une association à Bordeaux, rapporte tf1info, récolte ces échantillons auprès de particuliers qui ne s’en servent pas pour les plus démunis ».
Ce décret signant la fin des échantillons cosmétiques ne manque pas de leur rendre la tâche difficile.