Sans les primes, ce métier très recherché en France peut atteindre jusqu’à 6500 euros nets par mois, voire plus en fonction de vos années d’expérience. CafeBagdad vous décrypte tout.
« Un job en or »
Ce métier paye bien même en tout début de carrière. En plus, il est très demandé sur le marché du travail. « Ce job en or offre (non seulement) de hauts salaires (mais aussi) de belles perspectives de carrière« , assure onisep.fr.
Ce professionnel est un « expert de l’évaluation, de la modélisation et de la gestion des risques ». Pour pouvoir faire ce travail, il faut être « un as des calculs ».
Ses missions
Le métier en question est celui d’un actuaire. Ce dernier est « chargé de concevoir et/ou de modifier les contrats d’assurance, ou de mesurer les risques encourus par sa société ».
Il « se livre à de savants calculs avec un objectif triple : maîtriser l’aléatoire, minimiser les pertes financières et dégager des bénéfices », détaille onisep.fr.
Hausse de recrutement dans ces secteurs
Traditionnellement recrutés par des entreprises d’assurances, « les actuaires investissent (aujourd’hui) de plus en plus les secteurs de la banque et de la finance« , où leurs compétences sont très sollicitées « pour recommander l’achat ou la vente de titres« , illustre le site de l’organisme public.
« Ce métier est complexe, de haute technicité dans la mesure où les normes comptables et de solvabilité évoluent sans cesse« , souligne auprès du Figaro, Jonathan Luyt, Manager Corporate Finance, Private Equity et Assurances au sein du cabinet de recrutement Robert Walters.
« Plus de 960 offres d’emploi en CDI dans toute la France » pour ce métier qui rémunère à 6 500 € par mois – sans les primes
Ce métier nécessite le suivi d' »une formation à dominante mathématique, statistique ou économique de niveau bac+5 voire bac+6« , précise Le Figaro.
Seul un diplôme issu de l’une des huit formations reconnues par l’Institut des actuaires permet d’obtenir le statut d’actuaire associé.
Pour votre information, le site Internet de France Travail dénombre actuellement pas moins de 960 offres d’emploi d’actuaires en CDI à travers tout le territoire français.
Ces chargés/es d’études actuarielles peuvent prétendre « en tout début de carrière, lorsqu’il décroche son premier CDI, environ 45 000 euros bruts par an. Après 8 à 10 ans d’expérience, son salaire annuel fixe peut aller au-delà des 100 000 euros, souvent à 120 000 euros », détaille Jonathan Luyt.
Cela équivaut à 2 925 euros nets par mois en début de carrière. Ce salaire peut atteindre entre 6 500 à 7 800 euros nets par mois après 8 à 10 ans d’expérience.
Des primes en plus…
En complément de ce salaire de base, s’ajoute encore le système de rémunération variable, calculé en fonction des résultats de l’entreprise (prime d’intéressement, participation aux bénéfices…).
Plus les actuaires ont été amenés à changer d’entreprise, plus leurs rémunérations sont attractives, notamment s’« ils ont un raisonnement macroéconomique ».