Paiement sans contact : quels risques en cas de vol de carte ?

Paiement sans contact : quels risques en cas de vol de carte ?

La rédaction
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Durée de lecture : 5 minutes
Paiement sans contact : quels risques en cas de vol de carte ?-© iStock

Selon MoneyVox, près de 6 % des Français choisissent délibérément de ne pas avoir le sans-contact sur leur CB : mais quels sont réellement les risques encourus en cas de vol de carte bancaire ? On vous fait le point.

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« Plus de 60 % des achats en magasin effectués grâce au sans contact » selon l’OSMP.

En dépit de certains réfractaires, le paiement sans contact est aujourd’hui bien ancré dans les habitudes des Français.

Selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP), relayé par le quotidien régional Ouest France, « plus de 60 % des achats en magasin sont désormais effectués grâce au sans contact ».

Il faut savoir que « le confinement a été un accélérateur de tendances qui préexistaient dans le changement des habitudes de paiement des Français », avait déclaré François Villeroy de Galhau, en septembre 2020, en marge de la présentation du rapport de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement.

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Depuis l’augmentation du plafond autorisé à 50 euros, « 1 paiement sur 2 est réalisé par carte » en France.

Selon francenum.gouv.fr, « les paiements en ligne ont augmenté, passant de 6 % à 17 % des achats quotidiens entre 2019 et 2022, tandis que l’utilisation d’applications mobiles pour régler via un téléphone ou une montre connectée (services de paiement mobile) atteint 3 % du total« , peut-on lire.

Les avantages du paiement sans contact.

« Le paiement sans contact a plusieurs avantages favorisant son appropriation rapide par les consommateurs », notamment la rapidité de la transaction.

Malgré la méfiance de quelques-uns, « le paiement sans contact est considéré comme plus sûr, car il nécessite une autorisation de la banque avant de procéder au paiement ».

« Le paiement sans contact peut être effectué avec une carte de crédit, de débit ou même avec un téléphone mobile équipé de la technologie sans contact », cite francenum.gouv.fr. Il est « de plus en plus courant dans de nombreux commerces, et est adopté dans de nombreux pays. »

Un faible taux de fraude comparé aux autres moyens de paiement.

N’empêche que certains demeurent méfiants. Ces Français craignent principalement qu' »en cas de perte ou de vol de leur carte, leur argent puisse être récupéré par une personne malveillante », compte tenu du fait que l’escroc n’a pas besoin de connaître le code secret lié à la carte. Il lui suffit en effet de l’apposer sur un terminal de paiement pour régler un achat.

Certains escrocs n’ont juste qu’à approcher l’appareil du sac, où se trouve votre carte bancaire et le tour est joué. Pour y remédier, pensez à « acheter un étui de protection ».

Sinon, vous pouvez aussi télécharger votre carte sur votre mobile. Ainsi, lors de chaque paiement, votre Smarphone vous demandera votre mot de passe ou votre authentification (système de reconnaissance faciale ou par capteur d’empreinte).

Le taux de fraude au paiement sans contact s’élève à 0,016 % en 2022, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP). « Un chiffre en légère augmentation, mais qui reste en dessous des taux de fraude pour d’autres moyens de paiement ».

« Le paiement sans contact en proximité consolide sa position de mode de paiement privilégié en proximité (61 % des transactions pour 28 % des montants) », Précise l’OSMP.

Paiement sans contact : quels risques en cas de vol de carte bancaire ? Ce qu’il faut savoir.

En cas de vol de votre CB, ce mode de paiement oblige le voleur à utiliser votre carte bancaire en plusieurs fois mais pas plus que 5 paiements par jour. Il n’y a pas de risque à ce que votre compte soit vidé via le sans-contact.

Un montant maximal de 150 euros peut être payé avec cette technologie, avant que s’y ajoute un deuxième plafond de cinq transactions.

Par ailleurs, «La réglementation impose à votre banque de vous rembourser immédiatement tous les paiements contestés», rappelle l’association de défense de consommateurs UFC-Que choisir.

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