Mauvaise nouvelle ! Cet impôt qui pénalise vos salaires jusqu’à 1000 € va encore durer 10 ans

La rédaction
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Mauvaise nouvelle ! Cet impôt qui pénalise vos salaires jusqu'à 1000 € va encore durer 10 ans
Mauvaise nouvelle ! Cet impôt qui pénalise vos salaires jusqu'à 1000 € va encore durer 10 ans !-© Shutterstock

Alors qu’il aurait dû disparaître en 2024, cet impôt prélevé tous les mois sur les salaires des Français sera finalement prolongé… Et pour une décennie ! La rédaction de CafeBagdad vous donne plus de détails à ce sujet.

Mauvaise nouvelle ! Cet impôt qui pénalise vos salaires jusqu’à 1000 € va encore durer 10 ans

Cette ligne sur le bulletin de paie des Français a toujours passé inaperçue. Et pourtant, ce n’est pas faute de ponctionner tous les mois le revenu de tous les salariés !

Comme rappelé dans les colonnes du JDN, « même les retraités et les chômeurs voient leurs pensions et leurs indemnités réduites à cause ce prélèvement mensuel ».

Les ménages n’ont en effet aucune idée de ce à quoi pourrait correspondre cette ligne sur les fiches de paie ou encore sur leurs attestations de versement des pensions de retraite et des indemnités chômage.

Alors que cet impôt méconnu du public aurait dû être supprimé cette année-même, le gouvernement a décidé de le maintenir. De quoi s’agit-il réellement ? De la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (ou CRDS).

De quoi s’agit-il et pour quel objectif ?

Elle a été créée depuis 1996 et, est destiné à rembourser la dette de la Sécurité sociale. Elle est prélevée au taux de 0,5% sur presque tous les revenus des particuliers, sauf les aides sociales.

La CRDS est perçue par la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (CADES), l’organisme en charge du remboursement de la dette sociale.

La dette de la Sécurité sociale ayant été prévue être remboursée cette année, ce prélèvement devrait donc cesser.

Mais c’est sans compter, la crise du Covid-19 qui a poussé le gouvernement à transférer près de 136 milliards d’euros supplémentaires de dette à la CADES.

La fin de la CRDS est actée pour 2033. Les salariés continueront alors malencontreusement d’en faire les frais.

Peut-être jusqu’en 2042 même !

Une prolongation qui pourrait même atteindre jusqu’en 2042 si (encore) la dette « Covid » de 150 milliards d’euros serait également transférée à la CADES.

Si l’impôt avait disparu, cela aurait été une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat de nombreux Français, car cela sous-entend « des salaires, des pensions de retraite et des indemnités chômage plus élevés ».

Une perte de revenus importante selon les simulations d’ADP.

Les simulations réalisées par ADP, société spécialisée dans les solutions pour les ressources humaines, donne une idée de combien vous allez perdre avec cette prolongation de la CRDS.

Un salarié percevant 1 806,94 € brut par mois et qui paie 9,17 € de CRDS chaque mois, doit environ 110,04 € par an au titre de cet impôt.

À cause de cette nouvelle mesure, ce dernier est donc contraint de payer pour encore 9 ans de plus, soit 990,36 € de CRDS en tout.

Pour un salarié touchant 3 500 € brut mensuels, la prolongation de cet impôt jusqu’en 2033 équivaut à 17,37 € par mois de plus, soit 208,44 € par an. En 9 ans, le salarié devra donc s’acquitter de 1 875,96 € de CRDS.

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