Contrairement à ce que l’on pourrait attendre dans un « contexte anxiogène », révèle les dernières données au 1er août de SeLoger – MeilleursAgents pour le compte du journal économique « Les Echos », le marché immobilier français se porte plutôt bien. On vous en dit plus à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.
Maisons et appartements : les prix de l’immobilier repartent à la hausse…
« Le rebond des prix de l’immobilier est encore timide, mais il se confirme pour juillet », souligne « Les Echos » qui, « confirment une tendance nationale d’augmentation des prix de 0,3 % sur le dernier mois, et 0,8 % depuis le début de l’année ».
« Il aura suffi d’une légère baisse des taux de crédit, descendu à 3,8 % en moyenne sur 20 ans, contre 4,2 % en janvier, pour voir les prix de l’immobilier repartir à la hausse« , Précise le journal.
+1,9% du prix moyen du mètre-carré dans 50 plus grandes villes françaises
Selon les derniers indices, le prix moyen du mètre carré dans les 50 plus grandes villes de l’Hexagone a augmenté de 1,9 % sur les douze derniers mois.
Le secteur rural constitue le principal moteur de cette reprise. Il « a connu un milieu de printemps particulièrement dynamique (+0,9 %) », révèle l’étude.
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Des villes proches de Paris, à l’instar de Rouen et de Reims, affichent des hausses atteignant respectivement 7,3% et 7,7%.
Le Grand Paris profite d’une augmentation de 0,5% en Seine-Saint-Denis sur les deux derniers mois (notamment en lien avec les JO Paris 2024).
Une baisse des prix de 1,4% a toutefois été observée dans Paris intra-muros depuis janvier, « portant le recul sur un an à 5,7% ».
Une sobre reprise pour les petites surfaces contre une importante baisse pour les grandes surfaces
Les studios et petites surfaces ont certes connu une reprise de 0,3% depuis le début de l’année, les grandes surfaces sont les plus affectées avec une baisse de 6,6 % sur un an glissant.
Les diminutions vont « de 9% à 6,6% » dans les grandes villes telles que « Nantes, Le Mans, Nîmes, Pau ou encore Mérignac ».
Une augmentation importante de 40% dans cette ville française, découvrez pourquoi
Les prix chutent de 5,7% à Bordeaux, comme à Paris. Si l’on regarde sur une période de 5 ans, ces villes ont plutôt connu des « hausses significatives » en matière de prix.
Si l’on ne prend que Mérignac et Bordeaux, elles enregistrent jusqu’à +28% et +40% respectivement, à cause de l’arrivée du TGV.
La remontée des prix a fait que les marges de négociation aient subi une légère baisse à Paris. L’écart entre le prix affiché et le prix réel d’achat s’établit actuellement à 4,4 % contre presque 5 % au début de l’année.