Voici comment vous pouvez (à coup sûr) échapper à l’impôt 2025 sur les intérêts de vos placements bancaires. Attention, la date limite approche ! Votre banque ne vous le dit pas toujours ! Et pourtant, cette démarche fait une grande différence ! On vous explique tout.
Comment fonctionne le prélèvement forfaitaire unique ?
Rappelons que les intérêts de vos placements bancaires font l’objet d’un prélèvement Forfaitaire Unique depuis le 1er janvier 2018.
« Le taux global du PFU est de 30 %, incluant 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux« , rappelle le site du Ministère de l’Économie.
Quels sont les produits concernés ?
Le PFU s’applique aux revenus mobiliers, soit les dividendes (actions et parts sociales versant un rendement variable) et les placements à revenu fixe (obligations, titres de créance, comptes de dépôt et comptes à terme…) et
les plus-values de cession de valeurs mobilières soumises à l’impôt sur le revenu.
Les gains issus de l’assurance-vie, du Plan épargne logement (PEL) ainsi que du Compte épargne logement (CEL) n’échappent pas également au flat tax.
« Le mode de prélèvement dépend de la catégorie de produits et de la date du fait générateur d’imposition.», indique le site economie.gouv.fr.
Cette flat tax se fait en deux temps. « Vos revenus de placements (fixes ou variables) font l’objet d’un prélèvement forfaitaire non libératoire de 12,8 % l’année de leur versement, à titre d’acompte de l’impôt sur le revenu (sauf dispense). L’imposition définitive intervient ensuite au moment de la déclaration de revenus ».
Livret bancaire, CAT, PEL, CEL : cette demande à effectuer d’urgence auprès de votre banque pour ne pas payer d’impôts en 2025
Les banques oublient souvent de vous le dire, mais il reste possible d’échapper à cet acompte fiscal sur les intérêts de vos placements bancaires.
Mais vous devez, pour cela, effectuer une demande auprès de votre établissement bancaire, « et à chacun des établissements financiers où vous détenez un produit concerné ».
Celle-ci doit expressément être déposée le 30 novembre 2024 au plus tard pour « être dispensé de prélèvement fiscal en 2025 ».
Vous pouvez soit la déposer en personne auprès de votre agence, soit opter pour un envoi par courrier. Dans ce cas, c’est la date de réception qui compte.
Les foyers peu ou pas imposés peuvent « être dispensé de l’acompte d’impôt sur le revenu, à hauteur de 12,80% », peut-on lire dans MoneyVox.
Pour échapper à l’impôt sur les intérêts des livrets bancaires, PEL et tous les « placements à revenu fixe », il faut que votre revenu fiscal de référence sur l’avis d’impôt 2023 (soit l’année N-2) n’excède pas 25 000 € pour les personnes seules ; et 50 000 € pour les foyers assujettis à l’imposition commune.
Pour la demande d’acompte portant sur les dividendes, votre RFR ne doit surtout pas dépasser 50 000 € pour les personnes célibataires et 75 000 € pour les ménages soumis à l’imposition commune.
Exception à la règle…
« Par dérogation, pour les produits issus des contrats d’assurance vie et de la sortie en capital d’un plan d’épargne retraite, la demande de dispense est formulée au plus tard à l’encaissement des revenus, et non plus avant le 30 novembre de l’année précédant celle du versement. », explique le le site des impôts.