Une véritable douche froide pour les propriétaires d’Airbnb et certains hôteliers ! Les JO 2024 ne seront pas aussi fructueux que prévu !
Les hôteliers et propriétaires d’Airbnb à la peine à moins de 100 jours de la compétition, « aucune réservation »
Les propriétaires et hôteliers se sont tous fait à l’idée de tirer de gros profits en marge des Jeux Olympiques attendus cet été à Paris.
Plus la date fatidique approche, plus la réalité devient moins reluisante. Ils sont nombreux à déchanter.
Comme rapporté dans les colonnes du journal Le Figaro, « professionnels et particuliers espéraient une année «exceptionnelle» en matière de revenus ».
Si les plus chanceux sont parvenus à tirer leur épingle du jeu, d’autres en font les frais d’un mauvais calcul ! Cela fait plusieurs mois que dans le secteur, l’on prédise des revenus locatifs faramineux pour la période correspondant aux Jeux olympiques de Paris.
Mais faut-il croire que la réalité n’est pas aussi rose. A moins de cent jours du lancement de l’évènement, les propriétaires « trop gourmands » sont obligés d’improviser.
Pas le choix, ils sont nombreux à devoir tirer un trait sur la soi-disant « poule aux œufs d’or» et redescendre les pieds sur Terre. Dans l’espoir de remplir leurs établissements, beaucoup d’hôteliers et de particuliers revoient à la baisse leurs tarifs.
« Je n’ai aucune réservation du 26 juillet au 11 août.»
C’est le cas d’Anna qui reconnaît avoir misé sur le mauvais cheval en mettant son logement en location sur Airbnb.
«J’ai eu beaucoup de demandes de réservation dès que les tickets étaient en vente, mais je n’ai rien accepté, confiait la gestionnaire de locaux commerciaux à Paris.
Et pour cause, expliquait-elle à nos confrères du Figaro, « j’ai voulu attendre quelques semaines pour mettre un prix plus élevé. Résultat, déplore la quadragénaire, je n’ai aucune réservation du 26 juillet au 11 août.»
En effet, Anna espérait tirer 1000 euros la nuitée pour son deux-pièces du quartier Montorgueil, pour une capacité d’accueil de cinq personnes.
«J’ai déjà baissé mon prix de 30% par rapport à mes estimations et je vais attendre jusqu’à la fin du mois de mai, révèle-t-elle au journal. Si la situation ne s’améliore pas, je vais encore revoir mes tarifs», conclut la gestionnaire de locaux commerciaux.
« Les hôtels sont loin d’afficher complets«
Du côté des hôteliers, la situation n’est pas mieux. « Les établissements sont loin d’afficher complets », précise d’ailleurs tf1info.
« Pour la cérémonie d’ouverture, il reste presque 40 % de l’hôtel qui n’est pas encore vendu« , constate Fabienne Ardouin, propriétaire d’un hôtel en plein cœur de la capitale.
Des « attentes peu réalistes »
Quentin Brackers de Hugo, le cofondateur de HostnFly, souligne pour sa part que « Les propriétaires s’attendaient à gagner des revenus cinq ou six fois plus importants qu’en temps normal, mais leurs attentes étaient peu réalistes ».