La «stretchflation», cette nouvelle pratique qui mène la vie dure aux consommateurs

La rédaction
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La «stretchflation», cette nouvelle pratique qui mène la vie dure aux consommateurs
La «stretchflation», cette nouvelle pratique qui mène la vie dure aux consommateurs !-© Getty images

Epinglés avec la shrinkflation- qui consiste à réduire le grammage des produits en rayons sans toutefois changer leur prix- les industriels récidivent avec une nouvelle pratique aussi « peu morale » : la stretchflation. On vous en dit plus dans les prochaines lignes de ce nouvel article.

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La «stretchflation», cette nouvelle pratique qui mène la vie dure aux consommateurs, Olivier Dauvers tire la sonnette d’alarme

C’est la nouvelle tendance du moment avec lesquels les industriels gonflent leurs marges sur le dos des consommateurs.

Comme expliqué par le spécialiste de la grande distribution Olivier Dauvers, ce nouveau procédé vise à « augmenter le poids d’un produit tout en faisant de même avec son prix mais de façon disproportionnée ».

Sur son site, Olivier Dauvers n’a d’ailleurs pas manqué d’accuser Intermarché d’une telle pratique.

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Les pains fourrés surgelés « Original Bun’s » de McCain chez Intermarché accusé de stretchflation

Comme rapporté dans les colonnes du quotidien Ouest France, la chaîne de supermarchés propose aujourd’hui deux formats des pains fourrés surgelés « Original Bun’s » de McCain : le pack original de 400 g pour 2,93 € et un nouveau pack de 460 g.

L’augmentation de 15 % de la quantité a entraîné une hausse de prix de 35 %, ce qui est loin d’être proportionnel. Un changement qui risque de passer inaperçue des consommateurs à première vue.

Pour mieux comprendre la petite combine, il faudra calculer le prix au kilogramme.

Pour le pack de 400 g, le prix au kilogramme était de 7,33 €, tandis que pour le pack de 460 g, il est passé à 8,67 €. Cela sous-entend que les consommateurs paient plus cher pour la même quantité de produit.

Pour Olivia Grégoire, c’est « une façon de prendre les consommateurs pour des pigeons ».

Comme soulignée par la ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation Olivia Grégoire, en avril dernier, la shrinkflation bien que non « illégale » est « une façon délibérée de prendre les consommateurs pour des pigeons ».

Voilà pourquoi un arrêté a été finalement pris pour « rendre obligatoire l’affichage de cette information au consommateur ».

Ce qui va changer à partir du 1er juillet

A compter du 1er juillet prochain, « quand des produits (alimentaires ou non alimentaires) seront « shrinkflatés », il faut une affichette dans le rayon pendant deux mois. C’est le distributeur qui devra l’afficher », indiquait la ministre.

Attendez-vous à quelque chose du genre : « Pour ce produit, la quantité vendue est passée de X à Y et son prix au kilo, gramme ou litre a augmenté de X % ou X € ». En sera-t-il de même pour la stretchflation ?

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