Quid de ces différentes aides au logement reservées aux travailleurs saisonniers ? Saviez-vous qu’il est possible de prétendre jusqu’à plusieurs centaines d’euros ? CafeBagdad vous décrypte tout dans les prochaines lignes.
Jusqu’à 600 euros d’aide « pour les frais d’hébergement » des travailleurs saisonniers
Quelques 2,5 millions de travailleurs s’intéressent chaque année aux traditionnels emplois saisonniers, révèle un rapport du Conseil économique, social et environnemental (Cese), paru en mai dernier.
Petit problème : les saisonniers ont du mal pour se loger pendant cette période.
En mars dernier, par exemple, 200.000 postes environ restaient vacants, d’après l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH).
Aides au logement classiques
Outre l’aide personnalisée au logement (APL), l’allocation de logement familiale (ALF) et l’allocation de logement sociale (ALS), les travailleurs saisonniers peuvent également prétendre à d’autres aides au logement classiques.
FSL
Vous pouvez par exemple, optez sur le fonds de solidarité pour le logement dans chaque département. Ce dispositif est une aide financière, qui pet apparaître soit sous forme de prêt (à rembourser) soit sous forme de subvention.
Le FSL de par son autre nom, s’adresse au locataire, ou sous-locataire, « propriétaire habitant son propre logement, résident de logement-foyer ou « occupant étant hébergé à titre gratuit » ayant des difficultés à s’acquitter de certains frais dont :
- Ceux liés au logement (dépôt de garantie, premier loyer, frais d’agence, frais de déménagement, achat des équipements de première nécessité lors de votre installation ;
- Ou ceux portant sur des dépenses sur le maintien dans le logement (dettes de loyers, de factures d’électricité, de gaz, etc.).
L’ensemble des revenus du foyer est évalué par le département pour décider si vous y avez droit ou pas. Les personnes allocataires de la CAF doivent se rapprocher de leur caisse.
« Votre interlocuteur dépend de votre lieu de résidence. Ainsi, si vous habitez Lyon, vous devez vous adresser au Centre d’action sociale de votre arrondissement. Vous pouvez aussi vous tourner vers votre Caisse centrale d’activités sociales (Ccas), un Point conseil budget ou encore l’Agence départementale pour l’information sur le logement (Adil) », indique le site de la Caf.
« Certains exigent par exemple que le demandeur soit bénéficiaire de la prime d’activité », précise le Cese.
« En règle générale, les ressources de toutes les personnes du foyer sont prises en compte – à l’exception de l’Aide au logement, de l’Allocation de rentrée scolaire (ARS) et de l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) », explique la Caf.
600 euros pour les saisonniers agricoles
Pour les saisonniers agricoles, il est possible de toucher jusqu’à 600 euros d’Action Logement, à raison de 150 euros sur 4 mois.
Cette aide accordée prend en charge une « location, chambre d’hôte, gîte, chambre chez l’habitant, camping… »
Pour faire votre demande, télécharger (et remplir) le dossier de demande « au plus tard dans les six mois qui suivent le démarrage de mon travail saisonnier ».
Les saisonniers agricoles n’ont droit qu’à une seule aide par foyer, « excepté si le conjoint est également saisonnier et que le couple doit occuper deux logements distincts compte tenu de l’éloignement géographique de leurs lieux de travail saisonnier respectifs ».
Une fois votre requête validé, Action Logement vous versera aussitôt le montant estimé pour votre cas.
Le dispositif Mobili-Jeune jusqu’à 100 euros par mois
Pour les saisonniers du secteur non agricole, Action Logement propose le dispositif Mobili-Jeune, de 10 à 100 euros par mois, avec un plafond de 1100 euros par année de formation « sur 11 mensualités ».
Cette aide « prend en charge une partie du loyer des jeunes » après déduction de l’APL, souligne le Cese.
Garantie Visale
Sans omettre la garantie Visale ou caution locative gratuite pour « simplifier l’accès au logement et renforcer l’autonomie » du saisonnier.
« Les impayés de loyers et de charges sont garantis à hauteur de 36 impayés de loyers et charges locatives dans le parc locatif privé ou neuf impayés de loyers et charges locatives dans le parc locatif social« , peut-on lire sur le portail actu.fr.