« Je n’arrivais pas à y croire » : problèmes de pneus improbables qui touchent les propriétaires des voitures électriques, la facture est « astronomique »

La rédaction
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« Je n'arrivais pas à y croire » : problèmes de pneus improbables qui touchent les propriétaires des voitures électriques, la facture est astronomique
« Je n'arrivais pas à y croire » : problèmes de pneus improbables qui touchent les propriétaires des voitures électriques, la facture est « astronomique » !-© iStock

Un problème très courant qui touche les propriétaires des voitures électriques…

« Je n’arrivais pas à y croire » : problèmes de pneus improbables qui touchent les propriétaires des voitures électriques

Les voitures électriques sont loin de cocher toutes les cases. Au fil de leurs utilisations, les propriétaires de ces véhicules se rendent compte de leurs défauts.

C’est le cas d’ailleurs de Jim Bassett qui en a fait les frais avec sa Volkswagen ID.3.

Il était surpris de devoir remplacer les pneus de son véhicule électrique aussi tôt, une situation que cet habitué des voitures n’aurait jamais imaginée.

Après seulement 12 000 km, les pneumatiques de sa Volkswagen ID.3. ont déjà fait l’objet d’une usure prématurée.

Contrairement à son équivalent thermique, le poids du pack batterie suffit à ajouter 300 kg au poids total de la voiture.

« Une usure supplémentaire de 30 à 50% »

« Une Fiat 500 essence pèse 865 kg alors qu’une Fiat 500 électrique pèse 1,2 tonne »… Ce sont les pneumatiques qui subissent ce poids de trop.

« Leur usure est en effet plus rapide qu’elle ne l’est sur les voitures thermiques dans des conditions équivalentes », précise media.roole.fr.

Un autre facteur ? « La puissance du véhicule et de son couple [sa capacité à accélérer, Ndlr] », précise Régis Audugé, directeur général du Syndicat du Pneu.

Il faut savoir que le couple est davantage puissant sur les voitures électriques. « Sur la durabilité des pneus, on constate une usure supplémentaire de l’ordre de 30 à 50%, ce n’est pas négligeable ! », ajoute le directeur général du Syndicat du Pneu.

Auprès du média britannique Telegraph, Jim Bassett était tombé de haut lorsqu’on lui annonçait qu’il devait changer ses pneus alors que son véhicule n’avait encore roulé que 12 000 km.

« Je n’arrivais pas à y croire quand on m’a dit qu’il fallait les remplacer. Je suis assez âgé et j’ai eu des voitures toute ma vie. Je n’ai jamais eu à changer de pneus aussi tôt ; normalement, c’était aux alentours de 25 000 miles. J’ai été stupéfait, car à 7 500 miles, les pneus sont pratiquement neufs.« , confiait-il.

Pensant que l’atelier Volkswagen exagérait quelque peu la situation, le propriétaire du Volkswagen ID.3. a décidé de se rendre dans un garage indépendant.

« Ce qui aurait été astronomique. »

À sa grande surprise : le diagnostic a été le même. Ses pneus arrières devraient être remplacés.

« Je pense que plus de gens devraient être conscients que les véhicules électriques ont un appétit pour les pneus et qu’ils ne dureront pas longtemps », déclarait-il.

« Lorsque je travaillais, je parcourais régulièrement 45 000 miles par an. Si j’avais eu cette voiture à l’époque, j’aurais dû payer 300 livres sterling six fois par an juste pour remplacer les pneus arrière, ce qui aurait été astronomique. »

Quelle solution ?

« Tant qu’on n’aura pas des batteries plus légères et des véhicules plus légers, estime Régis Audugé, nous serons face aux mêmes problématiques pour les pneus … On subit la façon dont le véhicule électrique est produit ! ».

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