La taxe foncière, impôt local finançant le budget des collectivités locales dont les communes, doit être réglée au plus tard le 20 octobre prochain. Elle concerne les propriétaires et usufruitiers d’un bien immobilier au 1er janvier 2024. L’avis de taxe foncière, envoyé à chaque contribuable, détaille le montant dû, le calcul et les modalités de paiement. Passé ce délai, des pénalités de retard pourront s’appliquer. Pour 2025, une surprise attend les propriétaires…
Comment se fait le calcul de la taxe foncière ?
Si la taxe foncière augmentera, ce sera à un niveau « bien moins important qu’en 2023 et 2024« . Les données provisoires de L’Insee ont révélé que « les prix à la consommation n’ont augmenté que de 1,2% en septembre ».
Il y a de fortes chances « que l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) s’assagisse en novembre ». Il faut savoir que c’est « l’IPCH du onzième mois de l’année qui est à chaque fois pris en compte dans la revalorisation des valeurs locatives, » et par conséquent, de la base d’imposition retenue pour déterminer le calcul de la taxe foncière.
Impôts sur l’immobilier : cette surprise concernant votre taxe foncière 2025
La tendance baissière de l’IPCH en septembre est plutôt encourageante. Les contribuables peuvent espérer une hausse moins importante de leur taxe foncière en 2025, compte tenu du ralentissement de l’inflation observé dernièrement.
L’indice de référence permettant de « connaître la hausse légale des bases de calcul des taxes foncières en 2025 » ne sera connu qu’à partir de la mi-décembre.
« L’IPCH devrait être autour de 2% en novembre», selon l’économiste Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne. En d’autres termes, cela veut dire que la taxe foncière pourrait subir une hausse de 2% en 2025, soit donc de presque deux fois moins qu’en 2024.
« Un mois de septembre atypique »
Selon MoneyVox, l’IPCH de novembre pourrait avoisiner 1,5% étant donné que « l’estimation provisoire de l‘IPCH du mois de septembre est de 1,5% ». Difficile de se reposer sur ces chiffres étant donné qu’ils pourraient repartir à la hausse d’ici la fin de l’année.
« Le mois de septembre a été atypique car il a été marqué par la chute des prix des transports en commun après les Jeux olympiques et la forte baisse des prix de l’énergie. Mais ils sont repartis à la hausse suite aux événements au Moyen-Orient », explique Philippe Crevel. Une chose est sûre, ce ne sera pas plus de 2%.
Il y a un mais..
Une bonne nouvelle, oui ! Mais faut-il encore que les communes ne relève pas leur propre taux d’imposition. En 2024, 16% d’entre elles ont choisi de le faire.