Découvrez le TOP 8 des villes dans lesquelles la taxe foncière a connu la plus forte de progression cette année.
Comment est calculée la taxe foncière ?
« Le montant de la taxe foncière est calculé en multipliant la base imposable du bien (ou valeur locative cadastrale) par les taux d’imposition applicables« , précise le site des impôts.
« La valeur locative cadastrale représente le niveau de loyer théorique que la propriété concernée pourrait produire si elle était louée« , est-il expliqué.
Cette donnée de référence est « revalorisée chaque année au moyen d’un coefficient forfaitaire qui tient compte de l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) publié par l’INSEE au mois de novembre précédent la taxation« , peut-on lire sur impots.gouv.fr.
Une augmentation mécanique de 3,9% pour les taxes foncières des 33 millions de propriétaires.
En 2024, « le coefficient de revalorisation est fixé à 1,039″, correspondant à une hausse forfaitaire de 3,9 % de la base de calcul des propriétés bâties et non bâties (hors locaux professionnels), est-il souligné.
Comme rappelé dans les colonnes du Parisien, il s’agit « de l’une des cinq plus fortes hausses sur les quarante dernières années« , mais « 2 fois moins élevée que les 7,1 % » dont on a fait l’objet les quelque 33 millions de propriétaires soumis à cet impôt local en 2023.
Les collectivités avaient jusqu’au 15 avril dernier pour communiquer au fisc les taux de taxe foncière pour 2024. La facture augmentera donc d’au moins 3,9 % pour tous les propriétaires assujettis à la taxe foncière.
« Une tendance à la stabilité ».
Après avoir décrypté les délibérations votées, le cabinet FSL a noté « une tendance globale à la stabilité ».
« Les taux ne bougeront pas cette année dans plus de 80 % des villes de plus de 40.000 habitants et leurs intercommunalités », relaie le journal économique Les Echos.
Impôts locaux 2024 : la taxe foncière flambe dans ces huit grandes villes
Certaines grandes villes n’ont toutefois pas hésité de « passer à des hausses à deux chiffres ».
« Pour les communes de plus de 100.000 habitants (et intercommunalités), 34 d’entre-elles, sur un total de 42, conservent les mêmes niveaux de taux de taxe foncière et de taxe d’habitation pour les résidences secondaires », est-il indiqué.
Les huit grandes villes restantes n’y sont visiblement pas allés de main morte.
La plus forte hausse revient à Nice (Alpes-Maritimes), où une augmentation de 19,2% a été votée cette année afin de garantir la « pérennité des services offerts aux Niçois », justifiait le camp du maire Christian Estrosi. C’est le record national en 2024.
Viennent ensuite Saint-Priest (Rhône, + 16,3 %), juste devant Saint-Étienne (Loire, + 15 %), Nancy (Meurthe-et-Moselle, + 14,5 %), Annecy (Haute-Savoie, + 14,10 %), Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine, +10%), Villeurbanne (Rhône, +10%) ainsi que Meaux (Seine-et-Marne, +9,6%).
Pour les contribuables résidant dans ces grandes villes, cela correspond à plusieurs dizaines d’euros par an sur la facture.