Impôts 2024 : découvrez LE piège que vous devez déjouer en priorité pour réduire votre impôt

Impôts 2024 : découvrez LE piège que vous devez déjouer en priorité pour réduire votre impôt

La rédaction
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Durée de lecture : 3 minutes
© Impôts 2024 : découvrez LE piège que vous devez déjouer en priorité pour réduire votre impôt

Gare à ce gros détail de votre déclaration d’impôts sur les revenus 2023! Si vous l’ignorez durant cette campagne 2024, la note va être salée ! On vous aide à y voir plus clair dans les prochaines lignes de ce nouvel article.

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2024, une année de renouveau !

Le formulaire de déclaration de revenus 2023 a, cette année, fait l’objet de plusieurs nouveautés.

Raison de plus de redoubler de vigilance lorsque vous vous adonnez à cette corvée printanière, au risque de passer à côté des déductions importantes pouvant visiblement faire baisser la note fiscale.

La rédaction de CafeBagdad vous fait le point sur les changements à scruter cette année. Portez notamment votre attention sur les capitaux mobiliers.

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Gare aux plus modestes, ne faites pas exploser votre facture à cause de ça !

Rappelons que depuis 2018, les revenus provenant des placements financiers et des dividendes sont automatiquement assujetti au flat tax, ou au prélèvement forfaitaire unique de 12,8%.

Mais petit problème : cette option peut pénaliser ceux qui se trouvent dans les deux premières tranches d’imposition (0% et 11%). Autrement dit, les plus modestes.

Impôts 2024 : découvrez LE piège que vous devez déjouer en priorité pour réduire votre impôt

Comment peut-on l’expliquer ? Tout simplement parce que le PFU de 12,8% dépasse le taux d’imposition sur le revenu que ces contribuables devraient payer s’ils étaient soumis à l’imposition au barème progressif.

Prenons le cas d’un célibataire qui gagne 10 000 euros de revenus de capitaux mobiliers, avec le PFU, celui-ci devrait payer 1 280 euros d’impôt alors que s’il optait pour le régime classique, son impôt ne serait que de 990 euros (tranche à 11%).

Pour échapper à cette taxation déséquilibrée, la solution consiste donc à opter pour l’imposition au barème progressif. Pour cela, vous devrez donc cocher la case 2OP durant la déclaration d’impôts.

Assurez-vous toutefois d’avoir bien fait votre calcul en amont puisque ce choix- une fois faites- est irréversible pour l’année d’imposition concernée.
En d’autres termes, vous ne pourrez y revenir que l’année prochaine.

Comment faut-il s’y prendre pour choisir la meilleure option ?

Pour ne pas vous tromper, remplissez tout d’abord votre déclaration avec le flat tax et estimer le montant de vos impôts. Ensuite, remplissez-la à nouveau en optant pour l’imposition au barème.

Il ne vous reste plus qu’à comparer les deux estimations. Voilà comment vous pouvez contourner cette subtilité qui-malgré eux- coûte cher à bien des contribuables.

Avis aux parents, pensez également à bien déclarer l’adresse des enfants rattachés au foyer fiscal pour éviter les erreurs de taxation liées aux logements étudiants (surtout par rapport à la taxe d’habitation).

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