« Pour louer c’est compliqué, pour acheter c’est encore pire », nous rappelle un reportage « d’Envoyé spécial » diffusé sur France 2 le 2 novembre dernier. En parallèle, la hausse des prix des matériaux et les difficultés d’accès au crédit immobilier rendent la construction d’une maison individuelle de plus en plus inaccessible. Au nom de l’écologie, le gouvernement ne fait qu’enfoncer le clou…
« C’était la maison individuelle qu’il nous fallait… »
Au cœur du département de la Haute-Garonne, c’est avec sourire et soulagement que Maeva et Jérôme, un couple avec deux enfants, ont reçu les clés de leur nouvelle maison (un pavillon) devant l’équipe du JT de 20 heures de TF1 il y a quelques mois de cela.
« Nous qui avons toujours été locataires, pouvoir accéder à la propriété, c’était vraiment le rêve. C’était la maison individuelle qu’il nous fallait« , déclare face caméra la mère de famille avec le même enthousiasme.
Construite dans une surface spacieuse, assez grand pour abriter leur deux voiture et construire un jardin, les deux parents ont de quoi à être fière de ce bel investissement qui leur a coûté au total 220.000 euros.
« Il nous tenait à cœur de pouvoir offrir aussi à nos enfants une sécurité matérielle« , ajoute la jeune maman, sans dissimuler sa joie.
Maison individuelle : le rêve impossible pour un Français moyen ?
Si le couple a eu l’opportunité de commencer leur projet un peu plus tôt (en 2021), acheter un terrain et construire un pavillon comme le leur est devenu un luxe presque inaccessible pour la majorité en cette fin d’année 2023.
Pourtant, s’offrir un pavillon avec un jardin, et enfin oublier cet appartement souvent trop étroit, est le rêve des millions de ménages français.
Cependant, exacerbée par le conflit persistant entre la Russie et l’Ukraine, la crise qui frappe le marché de l’immobilier, notamment celui de la maison individuelle, ne cesse de s’alourdir dans les années à venir.
Un représentant des constructeurs de maisons individuelles donne l’alerte…
Entre 2017 et 2022, un peu plus de 120 000 nouvelles maisons ont été bâtis annuellement, mais ce nombre a chuté de 45% en 2023.
« Le niveau de production n’avait plus été aussi bas depuis 30 ans, et la situation devrait encore empirer dans les prochains mois », avertit le président de la fédération des constructeurs de maisons individuelles, Damien Hereng, dans les colonnes du capital.
Quant à la politique de zéro artificialisation nette (ZAN) déjà mis en place depuis 2021, elle vise à limiter les surfaces dédiées à la construction de logements, interdisant toute bétonisation après l’an 2050.
«Le gouvernement fait tout pour stopper la construction de pavillons, il privilégie la France des métropoles en ciblant les aides sur les logements collectifs », dénonce toujours ce représentant des constructeurs de maisons individuelles.
« Chaque mois, les banques augmentent leur taux… » : le témoignage choc d’un courtier
Ce n’est pas tout. Désormais, les ménages font face à d’importantes difficultés pour obtenir un financement d’un bien immobilier.
Les taux d’intérêt des crédits ont en effet augmenté de plus de trois points depuis début 2022 pour atteindre, vers le mois de décembre de la même année, une moyenne de 4,4% pour un prêt sur 20 ans.
« Chaque mois, les banques augmentent leur taux. Dans certains établissements, c’est même chaque 15 jours. Mieux vaut y aller vite en effet pour ne pas prendre le risque le lendemain de ne plus être finançable« , témoigne un courtier chez Meilleurtaux.com à Blagnac, Amir Zebentout, au micro de la première chaîne.
Une orientation qui semble suivre la déclaration provocatrice du Forum économique mondial (FEM), une organisation non gouvernementale fondée par Klaus Schwab en 1971 : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux. »
Leur objectif principal, selon Marc Morano, journaliste spécialiste du climat, est la mise en place d’une oligarchie mondiale.
« Les restrictions liées au Covid-19 et les mesures de lutte aux changements climatiques sont deux piliers du Great Reset, visant à remodeler le capitalisme mondial, pour aboutir, à terme, à un contrôle tyrannique des sociétés », explique-t-il.