Bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Français ! Une augmentation de salaire est prévue en 2025 pour ces catégories. Plus de détails ici.
Une augmentation de salaire dépassant le niveau de l’inflation
Comme dévoilée par cette étude de la société Willis Towers Watson (WTW), « les salaires vont continuer à augmenter en 2025″.
La hausse attendue, est-il souligné par cette étude réalisée auprès d’un millier d’entreprises, est « supérieure au niveau de l’inflation ». Et pour cause, explique-t-on, parce que le « marché du travail (est) encore marqué par la difficulté de recruter ou de fidéliser les salariés ».
À combien s’élèverait cette hausse du salaire médian ? Il « devrait être de 3,6 % en 2025″, est-il prédit.
Une augmentation qui ne se rapproche pas loin de celle attendue en 2024 (3,8 %), rapporte tf1info, mais qui est cependant « inférieure à celle de 2023 (4,4 %) ».
Une baisse induite par «des préoccupations liées à la gestion des coûts (37 %) et à la détérioration des résultats financiers (33 %)», détaille le communiqué.
Par ailleurs, cette enquête a indiqué que « plus de 80 % d’organisations en France ont accordé des hausses de salaires (mais inférieures à celles de l’année précédente, NDLR) entre janvier à fin juin 2024″.
Hausse des salaires : découvrez ces catégories qui sont concernées en 2025
« Ces augmentations de salaires, explique auprès de l’AFP, Khalil Ait-Mouloud, directeur des enquêtes de rémunération chez WTW, concernent tous les secteurs d’activité, des PME aux entreprises du CAC40, et toutes les catégories socio-professionnelles, de l’ouvrier au cadre supérieur ».
Les cadres et les salariés du management vont, quant à eux, davantage bénéficier de cette mesure l’an prochain, avec « 3,8 % d’augmentations en médian », relaie CNEWS. « Les postes de cadres étant de plus en plus désertés ».
Pour les employés et ouvriers, la hausse est « légèrement en dessous des cadres, leur salaire augmentera de 3,5 %. », peut-on y lire.
Un redressement du marché de l’emploi
Avant 2023, rappelle Khalil Ait-Mouloud, « quand l’inflation augmentait, les salariés français perdaient du pouvoir d’achat, ce qui était au cœur des préoccupations des entreprises, mais celles-ci n’étaient pas en mesure de compenser », estime-t-il.
La donne change cette année. Le marché de l’emploi se redresse. En effet, poursuit cette même étude, les entreprises interrogées signalent une amélioration du côté recrutement.
« Les entreprises sont conscientes que les rémunérations sont un levier qu’elles doivent actionner pour éviter un turn-over »
Elles ont même (par rapport aux deux années précédentes, NDLR) moins de mal à retenir leurs salariés, précisément en raison d’augmentations salariales qui vont au-delà de l’inflation.
« Les entreprises sont conscientes que les rémunérations sont un levier qu’elles doivent actionner pour être attractives et pour éviter un turn-over trop important », conclut Khalil Ait-Mouloud.