La garde d’enfants est un poste de dépenses qui peut vite grever votre budget, surtout si vous êtes jeune parent. Mais saviez-vous qu’il existe des aides financières méconnues pour vous aider à faire face à cette charge ? CafeBagdad vous fait le point à travers cet article.
Garde d’enfants : ces aides financières auxquelles les parents peuvent recourir
Faire garder ses enfants est pour beaucoup une nécessité. L’État en est parfaitement conscient. Pour cette raison, plusieurs coups de pouces ont été mis en places pour aider les familles à alléger leur budget.
À l’arrivée de votre premier enfant, vous pouvez compter sur la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) de la Caisse d’Allocations Familiale (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA).
La prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) englobe la « prime à la naissance ou à l’adoption, l’allocation de base, aides à la garde des enfants ou à l’interruption d’activité« , cite L’Insee.
Ces aides prennent plusieurs formes, dont une allocation pour l’emploi d’une assistante maternelle ou une garde à domicile, des exonérations de cotisations sociales et enfin un crédit d’impôt de 50 % des sommes versées dans l’année« , est-il indiqué.
Sans oublier la prestation partagée d’éducation de l’enfant et le complément de libre choix du mode de garde.
Qu’est-ce que le complément de libre choix du mode de garde ?
Ce dernier, versé jusqu’aux 6 ans de l’enfant, est d’ailleurs la plus importante de tous les coups de pouce qui existent.
Le montant des allocations n’est pas le même en fonction des ressources totales du foyer bénéficiaire, mais également selon le choix d’activité des parents.
« Les plafonds sont généralement plus élevés lorsque les deux parents travaillent que lorsqu’un seul d’entre eux a une activité rémunérée », précise le site de l’Institut.
Pour recevoir le CMG, vous devez « déclarer chaque mois la rémunération de votre garde d’enfant, via la page Employeur du site Pajemploi de l’Urssaf », rappelle parents.fr.
Des aides qui réduisent « le coût net du recours à un mode de garde »
« La création de la Paje a réduit substantiellement le coût net du recours à un mode de garde pour la plupart des familles de jeunes enfants« , note L’Insee.
Si votre enfant rentre dans une micro-crèche, le complément de libre choix du mode de garde ne vous sera attribué « que si l’enfant est gardé au moins 16 heures dans le mois ». Vous aurez, dans ce cas, « au minimum 15 % des frais à votre charge. »
Le crédit d’impôt ne profite qu’aux parents qui emploient une garde à domicile ou ceux dont la garde de leur enfant est assurée par une assistante maternelle agréée ou par un établissement d’accueil des enfants de moins de 6 ans.
Cette aide s’élève à 50 % des dépenses supportées, dans la limite de 3 500 euros par enfant, soit donc un crédit d’impôt maximum de 1 750 euros par enfant.
Ces coups de pouce de votre employeur ou de la mairie
Certaines entreprises peuvent octroyer une aide financière pour la garde d’enfant à domicile. Elle ne peut dépasser les 2 421 € par an (plafond au 1er janvier 2024).
Pour en savoir plus, rapprochez-vous de votre employeur ou du comité social et économique de votre société.
À Paris, les parents des enfants de moins de 3 ans peuvent avoir droit à l’allocation Papado (Paris Petit à Domicile) ou de l’allocation Bébédom92 dans les Hauts-de-Seine. Renseignez-vous auprès de votre mairie !
Le Chèque emploi service universel ou CESU – garde d’enfant 0/6 ans, préfinancé par votre employeur, votre CE, votre mutuelle ou votre Caisse de retraite, peut aider à « payer votre assistante maternelle, votre garde à domicile, les services d’un organisme agréé ou ceux d’une structure d’accueil. »