Devenir rentier est aujourd’hui à la portée de tous : découvrez ces bonnes stratégies à mettre en place

Devenir rentier est aujourd’hui à la portée de tous : découvrez ces bonnes stratégies à mettre en place

La rédaction
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Durée de lecture : 4 minutes
Devenir rentier est aujourd’hui à la portée de tous : découvrez ces bonnes stratégies à mettre en place !-© Shutterstock

Devenir rentier à 40 ans : les meilleures stratégies long terme révélés par des experts. Quels placements choisir ? Décryptage.

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« Je gagne 45.000 euros environ de revenus passifs grâce à l’immobilier »

« Depuis quinze ans, je vis de mes différents revenus passifs. Mon objectif, il y a quelques années était de sortir définitivement du salariat, ce que j’estime avoir réussi. Mon parcours : diplômé d’un IUT, j’ai travaillé dans la sécurité incendie chez Siemens Building Technologies puis Socotec, tout cela pendant un peu moins de dix ans. Mon point de bascule se situe en 2003, date à laquelle je suis venu m’installer à Paris », confie Fabien, 46 ans.

« J’obtiens 45.000 euros environ de revenus passifs par an grâce à l’immobilier », poursuit-il auprès du site investir.lesechos.fr. Effectivement, se faire « des revenus passifs » est « l’objectif ultime du rentier«  est-il précisé.

Avec assez de capital accumulé, votre argent va « travailler » tout seul, et produire des revenus qui permettront, d’atteindre « une indépendance financière totale, ou compléter vos autres sources de revenus ».

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Devenir rentier est aujourd’hui à la portée de tous : découvrez ces bonnes stratégies à mettre en place

Il faut avant tout procéder à une évaluation de ses besoins. « Les épargnants ont tendance à raisonner en termes de train de vie en se projetant par rapport à leur situation actuelle. Or, ils oublient souvent qu’avec l’âge, les besoins risquent d’augmenter (dépendance…) », met en garde, Matthieu Louvet, fondateur de S’investir.

La rente peut ne pas suffire. Il est donc primordial de sécuriser les à-côtés (comme le fait par exemple d’acquérir déjà sa résidence principale).

Établissez d’emblée votre niveau de risque. N’hésitez pas à « augmenter votre capacité d’épargne et/ou votre durée d’investissement ».

Passez au peigne fin le niveau de frais possibles sur l’assurance-vie. Assurez-vous de « choisir le contrat qui vous ponctionne le moins », recommande l’expert.

À l’heure actuelle, l’assurance-vie et le PEA sont les meilleurs placements qui existent. Dès lors, « que vous ne retirez rien », aucune fiscalité n’est appliquée. De même, « les sommes investies capitalisent pour vous ».

« À long terme, la seule chose dont vous êtes sûr, c’est le montant des frais que vous payez ! », indique Gauthier Haem, directeur commercial de Yomoni.

L’effort d’épargne est déterminant. « Dix années de non-épargne correspondent déjà à 100 000 euros de perdus », souligne Benoît Berchebru, directeur de l’ingénierie patrimoniale et fiscale du Groupe DLPK.

En d’autres termes, il faut épargner dès que possible, mais surtout pas attendre d’avoir accumulé un certain capital avant d’investir. Au fur et à mesure, vous « augmenterez ensuite les sommes ».

Méfiez-vous de la rente viagère

À moins que vous ne soyez parvenus à accumuler un capital suffisant et que vous êtes en bonne santé, éviter à tout prix la rente viagère. Il vaut mieux de loin privilégier les retraits programmés sur son assurance vie.

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