Crédit immobilier : vers un assouplissement de la règle des 35% d’endettement ?

La rédaction
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Crédit immobilier : vers un assouplissement de la règle des 35% d'endettement ?
Crédit immobilier : vers un assouplissement de la règle des 35% d'endettement ?-© Shutterstock

La règle des 35% d’endettement bientôt assouplie pour l’obtention d’un crédit immobilier ? Le débat rebondit.

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Un sujet qui fait débat.

Accéder à la propriété : un rêve inaccessible pour beaucoup ? Depuis 2022, l’obtention d’un prêt immobilier est soumise à un verrou : le fameux taux d’endettement de 35%. Mais aujourd’hui, un vent de changement souffle sur le marché immobilier. La question se pose : vers un assouplissement de cette règle ?

Entre espoir et prudence, les avis divergent. D’un côté, les partisans d’un assouplissement y voient une porte de sortie pour les ménages en quête d’un toit. De l’autre, les défenseurs de la prudence craignent une déstabilisation du marché et une hausse du risque de surendettement.

Crédit immobilier : vers un assouplissement de la règle des 35% d’endettement ?

Pour le député des Landes Lionel Causse (Renaissance), le seul moyen de « faciliter l’accès au crédit immobilier aux ménages » consiste à « permettre aux établissements bancaires de s’affranchir de la règle des 35% d’endettement maximum, pour les dossiers ne comportant pas de risque de surendettement. »

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« Nous disposons en France d’un réseau bancaire solide qui est en capacité de définir lui-même les dossiers qui sont à risque ou ne le sont pas, assure-t-il au magazine Capital. Il faut leur (banques) permettre de tenir compte du reste à vivre(…) Il y a actuellement beaucoup de demandes de prêts qui sont bloquées en raison d’un taux d’endettement qui dépasse les 35%, alors que le reste à vivre de ces ménages est parfois très élevé ».

« Il faut assouplir les règles pour débloquer plus de crédits immobiliers »

Il est pour lui, urgent de changer de règle afin que les « banques puissent accorder plus de crédits. »

« Le texte, co-signé par 18 députés des groupes Renaissance et Horizons et apparentés, prévoit (également) d’intégrer des parlementaires dans la gouvernance du HCSF, institution placée sous l’égide de Bercy qui régit notamment les règles d’accès au crédit immobilier« , explique-t-il auprès de Capital.

Qu’en pense Bercy ?

« Personne n’est au courant des débats menés par le HCSF. Des décisions sont prises mais on ne sait pas trop sur quels arguments s’appuie la gouvernance. Je pense que c’est important d’avoir un représentant de l’Assemblée nationale et du Sénat au sein de la gouvernance de la HCSF. Je ne suis pas fermé à faire entrer d’autres professionnels de l’immobilier au sein de l’instance« , détaille-t-il son idée avant d’indiquer que « Bercy est tout à fait favorable à notre texte, tout comme le groupe parlementaire Renaissance ».

« Nous sommes, conclut-il, en train de travailler sur le calendrier parlementaire, avec la ministre chargée des Relations avec le Parlement, pour que cette PPL soit examinée le plus rapidement possible par l’Assemblée nationale. »

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