Quel emprunteur ne souhaite-t-il pas de trouver LE taux de crédit immobilier le plus avantageux ! Saviez-vous qu’il reste possible d’emprunter 200 000 € à moins de 1% avec seulement 2 300 euros et quelques de revenus mensuels ? On vous explique comment.
Des taux en baisse dans les barèmes bancaires de ce mois de juillet
« À l’heure actuelle, les taux sont en baisse ou stables dans les barèmes bancaires de début juillet. Un taux moyen se situe donc autour de 3,65% sur 15 ans, 3,75% sur 20 ans et 3,85% sur 25 ans. En date du 9 juillet, les banques maintiennent donc leur stratégie de conquête et souhaitent continuer à financer les projets immobiliers des Français, c’est donc une très bonne nouvelle ! », précise Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.
« Néanmoins, ajoute-t-elle, il faut plus que jamais surveiller les OAT 10 ans qui servent de référence aux taux des crédits immobiliers aux particuliers. Pour le moment, elles ont tendance à baisser légèrement, c’est une bonne nouvelle mais pour combien de temps ? », se demande-t-elle.
Pourquoi faut-il surveiller les OAT ?
« Si les OAT venaient à remonter et atteindre 3,50%, les taux des crédits immobiliers ne pourraient que repartir également à la hausse« , prévient l’experte.
« Il faut donc rester vigilants sur les évolutions à venir et l’appréciation plus ou moins favorable de la dette française par les investisseurs étrangers« , conseille Maël Bernier.
Crédit immobilier : Avec un revenu de 2 325 euros par mois, vous pouvez obtenir 200 000 € à moins de 1%
Saviez-vous qu’il est aujourd’hui possible d’obtenir 200 000 € à moins de 1% sur 25 ans ? Mais ce n’est pas sans conditions.
Si donc, vous êtes jeunes actifs, un apport personnel de 5 000 € devra suffire. Ce dernier assurera le financement « des frais de dossier ainsi que des frais de notaire ».
En outre, il faut souscrire pas moins de 5 crédits différents pour profiter
d’un taux aussi faible, à savoir « un prêt à taux zéro (PTZ), un prêt Action Logement, deux prêts bonifiés proposés par les banques et un prêt immobilier classique pour le reste.
Dans le détail…
« Il faut (par ailleurs) être salarié du privé, avoir moins de 30 ans, acheter dans le neuf, en zone A, être célibataire et avoir un revenu fiscal de référence (RFR) pour l’année N-2 de 25 000 € maximum« , détaille Cécile Roquelaure, directrice de la communication du courtier Empruntis.
Le PTZ, ou prêt aidé par l’État, permet au primo-accédant de « financer jusqu’à 50% du montant » de la transaction, « dans la limite de 150 000 € ». Cela représente donc déjà « 75 000 € à 0% » via ce dispositif.
Pour les 125 000 euros restants, notre profil peut aussi compter sur le prêt Action Logement qui permet d’obtenir « jusqu’à 30 000 € à 1% (hors assurance) pour l’achat ou la construction de sa résidence principale ».
Comme souligné par la directrice des études d’Empruntis, « il faut être salarié dans le privé et dans une entreprise de plus de 10 salariés « .
La Caisse d’Epargne permet aux moins de 35 ans de bénéficier du « PTZ pour financer jusqu’à 10% de leur projet immobilier à 0%, dans la limite de 20 000 € (Prêt Primo Jeunes) ».
Le prêt acquisition responsable de LCL va permettre ici « d’emprunter 17 000 euros à 0% ». Pour cela, il faut que le bien présente un DPE classé A, B ou C.
Le prêt Action Logement est exclu de la base de calcul (200 000 – 30 000 = 170 000) puisque ce coup de pouce provient d’un organisme extérieur à la banque.
Avec ces quatre crédits, le jeune actif dispose déjà de 139 000 € à taux très réduit. Pour les 61 000 € restants, il reste le prêt bancaire classique.
« En cumulant ces dispositifs, on arrive à un taux moyen de 0,9% sur 300 mois, hors assurance. Soit un coût du crédit de 33 235 € contre 111 754 € avec un seul prêt de 200 000 € à 3,85% (taux moyen nominal sur 25 ans), ce qui donne une mensualité à 767,34 € », conclut Cécile Roquelaure.
« Avec un taux d’endettement de 33% (hors assurance), cette mensualité est faisable avec un revenu de 2 325,27 € par mois minimum. »