Cette technique incontournable des Français pour faire face aux dépenses de Noël

Cette technique incontournable des Français pour faire face aux dépenses de Noël

La rédaction
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Durée de lecture : 5 minutes
Cette technique incontournable des Français pour faire face aux dépenses de Noël !-© Shutterstock

Face au contexte inflationniste, découvrez comment les Français envisagent d’aborder leurs dépenses pour Noël 2023. Comme indiqué dans les colonnes de tf1info, « le budget consacré à Noël est en légère baisse », cette année. « 90% de la population d’étude Cofidis réalisée par CSA Research se disent particulièrement inquiets face à la hausse de prix qui touche l’alimentation », dévoile Le Parisien.

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Noël 2023 : les Français prévoient de dépenser moins cette année.

« Les Français abordent la période de Noël dans un état d’esprit moins positif qu’en 2022 », révèle l’enquête Fevad / Toluna Harris Interactive.

Selon toujours la même étude, les Français comptent « dépenser moins à Noël qu’en 2022« . Ils envisagent « un budget (cadeaux et préparatifs) de 369 euros contre 404 euros à cette même période, en 2022 ».

Obligés « de dépenser moins, 57% Français déclarent se recentrer sur les cadeaux destinés aux proches et 32% souhaitent acheter « un moins grand nombre de cadeaux », tandis que 34% rechercheront des petits prix ou des promotions.« , rapporte l’étude.

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Pour bon nombre d’entre eux, « Internet se présente comme une solution à leurs yeux » pour effectuer « leurs achats de Noël« .

Les jeux/jouets représentent toujours 49% des cadeaux envisagés (+3 points vs 2022). Viennent ensuite les « produits de beauté/parfums (39%), les produits culturels (38%, en augmentation de 7 points comparé à 2022), vêtements, chaussures et accessoires de mode (36%) et bijoux (20%). »

Les produits techniques et l’électroménager enregistrent une baisse de 16%, tandis que les consoles de jeux un recul de 14%, soit respectivement une diminution de 5 points et 4 points.

Cette technique incontournable des Français pour faire face aux dépenses de Noël

Pour continuer à profiter de la période des festivités en période d’inflation, les Français s’adaptent à la hausse de prix.

Pour réduire au maximum leurs achats de Noël, « Ils envisagent de recourir aux produits de seconde main, au Black Friday(qui vient tout juste de prendre fin) ainsi qu’à la solution de paiements fractionnés. »

«Dans un contexte économique difficile, abonde Lily Cadell, General Manager France Ankorstore, la plateforme professionnelle qui lie commerçants et marques, [les Français] sont prêts à faire de nombreux efforts et à prendre des mesures spécifiques afin de maintenir leur budget dédié aux fêtes de fin d’année».

Le Buy Now Pay Later (BNPL), un modèle de paiement innovant.

Noël sera ainsi fêté sous le signe du « BNPL », « buy now, pay later », comprendre « acheter maintenant, payer plus tard »). 38 % des consommateurs en France se sont déjà laissé tenter par ces paiements, selon la Fevad.

Effectivement, cette méthode de paiement gagne du terrain ! Cette option « permet aux consommateurs d’acquérir des biens ou des services immédiatement au moment de l’achat, tout en offrant la possibilité de payer en plusieurs fois sans intérêts (3 ou 4 paiements sans frais) ».

Leboncoin joue le jeu depuis un an. Comme révélé dans les colonnes du Parisien, « 0,5 % de ventes supplémentaires sont réglées par ce biais chaque mois ». Ce système de paiement ne va-t-il pas plutôt faire exploser le risque de surendettement ?

Les consommateurs ne courent-ils pas le danger de s’endetter excessivement ?

« En France, le montant moyen des transactions via Scalapay est de 120 euros. Nous ne pensons pas que des versements échelonnés sur trois mois d’un montant de 40 euros conduiraient à un surendettement. », explique à BDM, Simone Mancini, fondateur de la fintech Scalapay en Italie, bien connu dans l’univers de la mode, beauté et lifestyle.

« Les cas de surendettement que nous observons sont généralement liés à l’accumulation de multiples crédits contractés ailleurs, pour des montants bien supérieurs à ceux requis pour de petits achats « plaisir ». Ainsi, ce n’est pas le paiement échelonné lui-même qui conduit au surendettement », ajoute-t-il.

La majeure partie des Français compte rester dans leur lieu de résidence habituel (45%) et 33% de la population d’étude seulement iront chez des proches.

« Les 45% qui envisagent de se déplacer devraient utiliser pour la plupart leur voiture (63%) bien davantage que le train (23%) ou l‘avion (15%) ».

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