À l’approche de la fin de l’année, découvrez la stratégie ultime pour réduire vos impôts sur votre assurance vie, voire l’annuler si vous comptez retirer votre argent. On vous aide à y voir plus clair.
Ce que vous devez comprendre avant de retirer de l’argent sur votre contrat
Décembre rime souvent avec des énormes dépenses et des achats… Habituellement, on a besoin de beaucoup fonds durant cette période.
Bon nombre de Français puisent dans leur contrat d’assurance vie pour les préparatifs et les cadeaux liés aux fêtes de fin d’année.
Si vous faites partie de ces épargnants, choisissez bien le moment pendant lequel vous envisagez d’effectuer votre retrait afin de neutraliser l’imposition de votre assurance vie.
Diviser ce retrait en deux pourrait réduire considérablement la fiscalité applicable, précise le magazine Capital.
Cette stratégie efficace pour échapper à l’impôt sur votre assurance vie
Au terme de huit ans de détention de votre contrat, l’assurance vie bénéficie d’un régime fiscal de faveur. En effet, chaque année, le souscripteur a droit à une exonération d’impôt sur le revenu dans la limite de 4 600 € par an (9 200 € en couple).
Autrement dit, vous pouvez retirer chaque année jusqu’à 4 600 € de votre assurance vie sans payer d’impôts sur les gains. Seuls les prélèvements sociaux de 17,2% sont dus.
Comme souligné dans les colonnes du magazine économique, « l’abattement fiscal sur les retraits se renouvelle chaque 1er janvier ».
Vous pouvez donc effectuer un rachat ( ou premier retrait) fin décembre et un autre début janvier afin de « bénéficier 2 fois de l’abattement ». Pour éviter l’impôt, c’est la stratégie à absolument adopter pour tous les épargnants qui vont effectuer un retrait.
Exemple-type
Prenons le cas d’un particulier qui veut retirer 50 000 € sur son contrat. Sur ces 50 000, les versements correspondent à 41 000 €, et les plus-values à 9 000 €.
S’il effectue ce retrait en décembre, seuls les 9 000 € de plus-values seront imposés. Après avoir déduit l’abattement annuel de 4 600 €, il ne sera finalement taxé que sur 4 400 €, à un taux de 7,5%.
Il devrait alors payer 330 € d’impôts. Son retrait ne sera donc qu’à hauteur de 49 670 €.
Pour les versements effectués après le 26 septembre 2017, l’assureur retient automatiquement 7,5% de prélèvements sociaux à chaque retrait réalisé sur les sommes placées.
Pour optimiser sa fiscalité, il pourrait envisager de répartir ce retrait en deux temps afin de bénéficier d’un double abattement de 4 600 €.
Il peut, par exemple, retirer 4 500 €. Ici, il n’aura aucun impôt à payer, étant donné que le montant du rachat est inférieur à l’abattement de 4 600 euros.
Il devra ensuite attendre janvier de l’année suivante pour effectuer un deuxième retrait de 4 500 €. Là aussi, il n’a rien à payer, étant donné que son abattement s’est reconstitué.
Quelques jours d’attente qui font la différence
Une attente de quelques semaines fait passer son imposition de 330 € à 0 €. En ajoutant les 1 000 € correspondant à la partie «versement», le retrait total atteint bien les 50 000 € comme prévu.