Cette pièce de 10 centimes Belge de 1999 peut valoir jusqu’à 3200 euros grâce à sa couleur quelque peu particulière et cet autre détail. La rédaction de cafebabel.fr vous décrypte tout dans les lignes qui suivent…
Qu’est-ce que la numismatique ?
La numismatique consiste en l’étude des pièces de collections ou de commémoration. « Il permet de valoriser et d’estimer les pièces rares« . C’est un domaine où « Toutes les pièces de monnaie d’époques anciennes ou de frappes limitées sont concernées. »
« Considérées pour leur rareté, les pièces numismatiques ne sont pas soumises à une taxe fiscale« , souligne l’Agence BDOR.
L’erreur de frappe fait grimper la valeur d’une pièce de monnaie. Mais qu’est-ce qu’une pièce fautée ?
Parmi les modèles de pièces de 10 centimes les plus recherchés, on compte la pièce Belge de 1999. Les collectionneurs sont notamment à l’affût de celle dont la couleur est assez inhabituelle.
Contrairement aux pièces de 10 centimes ordinaires, cette pièce de 10 centimes Belge de 1999 présente une teinte ou une patine hors du commun. Un détail unique qui explique l’intérêt que lui portent les numismates.
Cette pièce tire sa valeur de l’erreur de frappe, qui lui procure sa couleur unique. « Une pièce fautée résulte de la production officielle de vraies pièces ayant rencontré des anomalies indépendantes de la volonté de l’atelier ».
Ces monnaies sont soumises à la libre loi de l’offre et de la demande. Sur ce marché particulier, il n’existe aucune cotation officielle. Les collectionneurs sont prêts à tout pour acquérir ces raretés.
Une pièce fautée est selon Jean-Claude Chort, « toute monnaie qui n’est pas fidèle au modèle original ou conforme au cahier des charges« , peut-on lire dans son ouvrage intitulé « Le monnayage et les monnaies fautées ».
Le défaut peut être soit très visible ou plus discret, mais ils n’en manquent pas moins d’intérêt pour le collectionneur. Elles sont très recherchées et certaines d’entre elles peuvent atteindre une valeur de quelques centaines d’euros !
Les erreurs monétaires émanent des coins et viroles (millésime, coin doublé, coin cassé (fissuré, brisé, affaissé, etc), virole erronée ou cassée), des flans (cuivrage défectueux, erreur de découpage, d’assemblage, défaut de plaquage, problème d’alliage) des montages et réglages (coins non alignés) ou encore de la presse et la frappe (frappe décentrée, identique des deux côtés, tranche défectueuse à la frappe, etc.)
Cette pièce de 10 centimes Belge de 1999 vaut 3200 euros grâce à sa couleur habituelle et cet autre détail !
Revenons sur cette pièce de 10 centimes belge de 1999, qui, comme l’a souligné Philippe Lafond, Trésorier des Numisforéziens à France Bleu Saint-Étienne Loire, présentait une « mauvaise couleur ».
Grâce à cette particularité, dévoile l’expert, cette « pièce de 10 centimes belge 1999 avec cannelures fines sur la tranche a trouvé preneur pour pas moins de 3 200 euros !!! » Oui, vous avez bien lu !
Il est préférable de rester en tout temps attentif avant d’utiliser de la petite monnaie, car certaines pièces de valeur pourraient se trouver dans vos poches !
Ces autres pièces avec une valeur numismatique importante.
Si vous voulez connaître les euros ayant une valeur numismatique importante, concentrez-vous principalement sur des euros des « petits états » généralement plus rares : Monaco, Vatican, San Marin… Ainsi que sur les monnaies commémoratives de 2 euros.
Comme précisé dans les colonnes de France Bleu, la série des commémoratives de Monaco regroupe les euros les plus chers, à savoir celle frappée en 2007 en l’honneur de l’anniversaire de la mort de la princesse Grace Kelly. Ces derniers temps, « la cotation a explosé pour atteindre les 2000 à 3000 euros en fonction de son état ».
Quant à la pièce de 2015 dédiée à la Fondation de la forteresse du rocher, comme nous l’avons déjà précisé dans l’un de nos articles, elle trouve preneur entre 1500 et 2000 euros sur le marché.