Septembre est généralement un mois synonyme de dépenses importantes pour de nombreux ménages français. Entre les dépenses engendrées par la rentrée scolaire, les dépenses courantes, les obligations fiscales, le budget est souvent mis à rude épreuve. On vous aide à y voir plus clair dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Cette mauvaise nouvelle du fisc va mettre une bonne partie des Français en difficultés financières
Ce mois en cours (et jusqu’en décembre prochain pour certains), l’administration fiscale va procéder à de prélèvements fiscaux sur le compte des millions de foyers.
La première mesure va concerner quelque 10 millions de contribuables qui ont un reliquat d’impôt à régler.
Mais d’où vient ce solde restant à payer ?
Pour ces foyers, soit les montants déjà prélevés au titre du prélèvement à la source se sont avérés insuffisants (étant donné que les revenus sont supérieurs à ceux de l’année passée), soit parce que ces ménages ont fait l’objet d’une « avance de réductions ou crédits d’impôt trop importante en janvier 2024″.
Calendrier de paiement imposé par l’administration fiscale
Selon le solde restant à payer, le prélèvement peut soit s’effectuer en une fois seulement si son montant est inférieur ou égal à 300 euros, soit se faire « en quatre fois s’il est supérieur à 300 euros ». Le prélèvement du fisc se fera à compter du 26 septembre 2024.
Le reste des prélèvements auront lieu respectivement le 25 octobre, le 25 novembre et le 27 décembre 2024 pour les avis d’impôt transmis à l’été 2024.
Le paiement se fera, quant à lui, en « 2 prélèvements pour les avis d’impôt transmis en octobre 2024 (25 novembre et 27 décembre)« , est-il souligné sur le site impots.gouv.fr.
Le montant total d’impôt restant dû s’élève en moyenne à 2 127 euros par foyer.
« Ce solde sera prélevé automatiquement sur le compte bancaire communiqué à l’administration fiscale« .
Cette autre mauvaise nouvelle qui mettra à mal le budget des propriétaires redevables
Une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule. Les propriétaires redevables de la taxe foncière vont voir augmenter leur note par rapport à l’an dernier.
Rappelons que les valeurs locatives cadastrales, servant de base de calcul de la taxe foncière, ont été augmentées de 3,9 % cette année. De nombreuses communes ne se sont pas arrêtées là.
Elles ont voté la hausse de leurs taux d’imposition. Pour des villes comme Nice, l’augmentation annoncée s’élève à deux chiffres, avec + 19 % à son actif.
Viennent ensuite la municipalité de Villeurbanne (avec + 10 %), celle d’Annecy (avec + 14 %), Nancy (avec + 14 %) et Saint-Etienne (avec + 15 %).
Les contribuables dont le prélèvement de l’impôt n’est pas mensualisé devront s’acquitter du solde dû au plus tard à la mi-octobre.