Même s’il est réputé très polluant, le moteur diesel continue à dominer le parc automobile. La vignette Crit’Air a contribué à le désavantager dans certaines grandes agglomérations. L’interdiction des voitures diesel dans quelques villes et l’arrêt de leur vente prévu dans l’espace européen en 2035 diminuent la cote de ces modèles. Mais cette invention révolutionnaire pourrait changer la donne. Cette nouveauté ne signera-t-elle pas la fin des voitures électriques ?
Cette invention sur les moteurs Diesel qui pourrait bouleverser l’avenir des voitures électriques
Le 28 février 2024, une annonce allant dans ce sens a été faite par le projet scientifique Lomonosov. Des ingénieurs auraient trouvé le moyen d’adapter les moteurs diesel pour les permettre de fonctionner correctement avec de l’huile de colza.
Dans le contexte actuel de l’urgence climatique mondiale, le passage vers des carburants durables est aujourd’hui une priorité incontournable.
Les ingénieurs de l’Université RUDN ont franchi une étape importante en parvenant à adapter un moteur diesel classique afin qu’il fonctionne efficacement avec de l’huile de colza.
Ce problème longtemps identifié enfin résolu ?
Comparés aux carburants traditionnels, l’huile végétale est moins volatile et plus dense, ce qui peut donc impacter la performance du moteur en termes d’injection de carburant et de formation du mélange combustible.
Chose que les ingénieurs de la RUDN ont pu rectifier grâce à une série de tests comparatifs portant sur les performances d’un moteur alimenté à l’huile de colza et un diesel ordinaire. Ils ont ainsi identifié les “points faibles” du carburant végétal.
L’équipe de la RUDN améliore la performance des carburants végétaux en ajustant précisément l’angle d’avance à l’injection et en optimisant le système d’alimentation en carburant.
Une modification plus respectueuse de l’environnement…
Cette modification de la géométrie de la partie d’écoulement de la buse et l’optimisation de la composition des mélanges de biocarburants sont tous deux respectueux de l’environnement en ce qu’elles favorisent la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles et la diminution des émissions de gaz toxiques (oxydes d’azote et monoxyde de carbone).
L’intégration de l’huile de colza et d’autres biocarburants dans le secteur des transports rendraient les machines agricoles et les véhicules diesel plus écologiques. Cette innovation ne pourrait-elle pas finir par porter préjudice aux voitures électriques ?
2024, une année « problématique »
2024, relaie L’Union, apparaît « beaucoup plus problématique » parce que « les nouvelles commandes sont plutôt en baisse », explique François Roudier, responsable de la communication de la PFA, Plateforme automobile qui représente constructeurs et équipementiers.
« On est dans une économie d’inflation, l’essence et les véhicules coûtent cher, ce n’est pas favorable à l’automobile, et c’est compliqué de choisir entre essence, hybride, électrique », ajoute Grégory Pelletier, directeur de la rédaction de L’Argus.