Cette huile d’olive trompe tous les Français, l’UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme

La rédaction
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Cette huile d’olive trompe tous les Français, l’UFC-Que Choisir tire la sonnette d'alarme !-© Adobestock

Alerte Conso ! Beaucoup se font avoir quotidiennement par cette huile d’olive qui trompe pratiquement tous les Français, dévoile l’association l’UFC-Que Choisir ! cafebabel.fr vous aide à y voir plus clair.

Cette huile d’olive trompe tous les Français, l’UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme

Que ce soit sur les étals des marchés, dans les rayons des grandes surfaces ou dans les magasins spécialisés, « entre les packagings qui entretiennent l’ambiguïté sur l’origine ou les tricheries sur la composition, mieux vaut ne pas acheter son huile d’olive les yeux fermés ! », prévient le site Que-Choisir.

« Provenance, terroir, qualité du fruité…(…) Les mentions se multiplient sur les étiquettes des bouteilles d’huile d’olive ». Mais attention, les apparences peuvent être « trompeuses« . Assurément, toutes les huiles d’olive ne se valent pas.

Si vous souhaitez une huile typée, « orientez votre choix vers des produits bénéficiant d’une appellation d’origine contrôlée (AOC) ou protégée (AOP) ». Celle-ci « garantit le lien entre le produit et son terroir ».

Si on retrouve de plus en plus de bouteilles d’huile avec le logo AB dans les supermarchés, la vigilance est de mise.

En effet, si la certification « agriculture biologique » assure « l’absence de traitement chimique des olives », elle ne garantit pas nécessairement « la qualité gustative de l’huile ni la non-présence d’autres contaminants ».

Plébiscitée par les consommateurs français, « l’huile d’olive de catégorie vierge extra regroupe « le haut de gamme » des huiles d’olive vierges ».

Elles doivent toutes être obtenues par un procédé mécanique (pressage), sans recours à des traitements chimiques ni à la chaleur, susceptibles d’altérer leur qualité, explique L’UFC-Que-Choisir.

Pour mériter l’appellation « extra », ces huiles doivent également satisfaire à des critères chimiques et sensoriels stricts, censés garantir « l’usage des meilleures olives et l’embouteillage des meilleures huiles ».

En juin 2023, « sur les 14 huiles d’olive officiellement « vierges extra » analysées par l’association de défense des consommateurs, 8 faisaient défaut et auraient dû être commercialisées comme étant « vierges » uniquement.

Conclusion de ce nouveau test : le « problème perdure ». « Toujours aucune amélioration en vue au rayon des huiles d’olive ».

« À trop jouer avec les seuils réglementaires, ces huiles sortent des clous au bout de quelques mois, bien avant l’échéance de la DDM (date de durabilité minimale) du produit », explique Christian Pinatel, directeur du centre technique de l’olivier (CTO).

Ce problème avec la date de durabilité minimale de l’huile

La DDM, cette date fixée par les fabricants eux-mêmes, varie entre 12 et 24 mois selon les marques.

Le seul bémol, c’est qu’elle est calculée à partir de la date d’embouteillage alors que certaines huiles peuvent rester stockées en cuve durant deux ans avant d’être commercialisées.

« La date de récolte des olives rarement affichée sur les étiquettes devrait être rendue obligatoire« , suggère l’association. C’est le seul moyen pour le consommateur de connaître la fraîcheur de l’huile qu’il achète.

Des huiles de bonne qualité…

Sur les autres critères (authenticité, origine géographique et contamination par divers polluants), les résultats sont globalement rassurants.

En effet, il existe sur le marché « plusieurs produits à prix tout à fait raisonnables qui restent « de bonne qualité ».

« Le taux de non-conformité reste à un niveau très élevé dans le secteur des huiles d’olive depuis plusieurs années. La communication sur l’origine des huiles d’olive vierges et vierges extra imposée par la réglementation de même que les contrôles réguliers demeurent en conséquence pleinement justifiés », peut-on lire dans un rapport de la Répression des fraudes.

Pas assez d’oméga 3 dans l’huile d’olive ?

L’huile d’olive compte certes parmi les matières grasses à privilégier, en raison de ses polyphénols (ou antioxydants naturels), elle renferme en réalité très peu d’acides gras oméga 3.

Par conséquent, il serait judicieux d’alterner son utilisation avec d’autres huiles, comme l’huile de colza, l’huile de noix et certaines huiles combinées, qui en sont beaucoup plus riches.

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