Cette condition sine qua none pour que vos impôts puissent baisser en 2025

Cette condition sine qua none pour que vos impôts puissent baisser en 2025

La rédaction
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Cette condition sine qua none pour que vos impôts puissent baisser en 2025 !-© Adobestock

Ces millions de Français vont voir leurs impôts diminuer en 2025, voici l’unique condition à respecter. Plus de détails ici.

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La France, un « enfer fiscal »

Comme l’a affirmé haut et fort Patrick Martin, le président du Medef, sur tous les plateaux de radio et de télévision, cette rentrée, la France serait la « championne du monde des prélèvements obligatoires » et un « enfer fiscal », relaie L’Humanité.

Il y a plusieurs types d’impôts, à savoir les impôts directs (impôt sur le revenu par exemple) ou indirects (TVA).

Il peut également être « national (impôt sur le revenu) ou local (taxe foncière). Enfin un impôt est soit proportionnel (le taux d’imposition est identique pour tous les contribuables), soit progressif (plus le revenu augmente, plus l’imposition est importante) », précise le site economie.gouv.fr.

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« Qui paie des impôts ? »

« Qui paie des impôts ? » « Si la totalité des impôt directs et indirects perçus étaient ramenés à 100 €, voici ce que représenterait chaque typologie de contribuables (données 2022, source DGTrésor) :

  • 29 € par les entreprises (cotisations sociales, impôts sur les bénéfices, les salaires distribués, patrimoine)
  • 37 € par les ménages (cotisations sociales, impôts sur leurs revenus ou leurs patrimoines).
  • 27 € par les entreprises, les ménages et les administrations publiques et les institutions sans but lucratif au service des ménages.
  • 7 € par les administrations publiques et les institutions sans but lucratif au service des ménages.

Cette condition sine qua none pour que vos impôts puissent baisser en 2025

En dessous d’un certain seuil, les contribuables vont pouvoir payer moins d’impôt que l’an dernier. Cette baisse d’impôt en 2025 résulte de la revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu (IR), annoncée à 2%.

La première tranche d’imposition (11%) commencera à 11 520 €, contre 11 294 € en 2024. Pour la tranche suivante (30%), il passera de 28 797 € à 29 373 €.

Le seuil d’entrée dans les tranches à 41% et 45% sera respectivement relevé de 1 646 et 3 542 euros. Il passera respectivement de 82 342 à 83 988 € pour l’avant-dernière tranche ; et grimpera de 177 106 à 180 648 € pour le seuil de la dernière tranche.

Mauvaise nouvelle pour certains contribuables

Un revirement de la situation demeure possible. « En cas de censure du gouvernement et en absence de vote d’un budget pour 2025, c’est celui de 2024 qui pourrait s’appliquer avec une conséquence délétère pour les ménages imposables », peut-on lire dans les colonnes du journal économique Les Echos.

Des « conséquences inattendues pour les retraités notamment», abonde un article de franceinfo.

« Il y a des contribuables (…) qui ne seraient pas imposables dans un temps normal, et qui là vont sans doute l’être« , déplore Sandra Demarcq, secrétaire nationale du syndicat Solidaires finances publiques.

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