Des éditions commémoratives aux exemplaires présentant des défauts, les pièces de 2 euros les plus précieuses valent plusieurs centaines, voire des milliers d’euros. Et si l’une d’entre elles se cachait justement dans votre porte-monnaie ? On vous fait le point dans les prochaines lignes de cet article.
Ces pièces de 2 euros les plus recherchées des collectionneurs.
Il faut savoir que la valeur des pièces augmente avec leur rareté. Souvent, celles émises par de petits États sont les plus recherchées, en raison de tirages plus limités.
Les pièces de 2 euros provenant du Vatican datant des années 2002, 2003 et 2004 peuvent atteindre jusqu’à 100 euros en moyenne.
De même, la pièce classique de Saint-Marin, frappée en 2005 à seulement 130 000 exemplaires, trouve preneur à 120 euros sur le marché des collectionneurs.
Ces pièces « doublement recherchées ».
Les pièces de 2 euros commémoratives sont les plus prisés des numismates.
Émises en édition limitée à l’occasion d’événements historiques ou d’anniversaires de personnalités publiques, les pièces commémoratives ont une valeur réelle qui dépasse de loin leur valeur faciale. Les pièces des petits États sont ainsi « doublement recherchées ».
C’est le cas par exemple de la pièce de 2 euros émise en 2004 par la République de Saint-Marin en hommage à l’historien, numismate et épigraphiste Bartolomeo Borghesi.
Avec un tirage de seulement 110 000 unités, elle affiche aujourd’hui une valeur qui peut aller entre 200 et 500 euros.
Plusieurs pièces monégasques sont recherchées, dont celle de 2007 célébrant le 25e anniversaire de la mort de Grace Kelly.
Tirée à 20.000 exemplaires, elle présente le profil de l’épouse du Prince Rainier et se négocie entre 600 et 1 000 euros. La pièce frappée en 2015 à l’occasion des 800 ans de la Forteresse de Monaco est aussi estimée à 1 000 euros.
La pièce de 2015, à l’effigie du Prince Albert II avec une frappe limitée à 1 000 pièces se revend aujourd’hui jusqu’à 1 500 euros.
La pièce de 2004 commémorant les 75 ans des accords de Latran, marquant la fondation de l’État du Vatican, a été émise à seulement 85 000 exemplaires, valant aujourd’hui environ une centaine d’euros.
Encore plus précieuse, celle datant de 2005 pour les 20èmes Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) qui vaut aujourd’hui jusqu’à 1 200 euros sur le marché.
Celle émise par la Finlande en 2004 en l’honneur de l’élargissement de l’Union européenne à dix nouveaux États membres ne trouve preneur qu’à 60 euros en raison d’un tirage conséquent de 1 million d’exemplaires.
Une erreur lors de la fabrication de la pièce de monnaie la rend particulièrement lucrative.
Les pièces avec des petites erreurs peuvent aussi rapporter gros. C’est le cas d’une pièce espagnole frappée en 2012 pour les 10 ans de la monnaie unique.
Bien que 8 millions d’exemplaires aient été émis, entre 70 000 et 100 000 unités de ces éditions comportent une erreur au niveau de la taille des étoiles du côté du bord de la pièce, ce qui en fait d’ailleurs un spécimen très recherché.
Ces pièces rares et précieuses qui valent de l’or.
La pièce allemande de 2008, où les frontières des pays de l’Union européenne ne sont pas tracées, attire également les collectionneurs. Seulement 30 000 unités ont été mises en circulation avant que l’erreur ne soit détectée.
Les pièces portant la marque distinctive de leur atelier de fabrication sont non seulement rares, mais aussi plus précieuses.
Une pièce grecque avec la gravure d’un « S » a récemment été mise aux enchères, avec une mise de départ fixée à 18 000 euros.
La mention « 2 euros » sur une pièce de 1 euro peut par ailleurs affoler les compteurs, explique Xavier Pirot, responsable du comptoir des monnaies, à Nantes auprès de nos confrères de TF1 dans le cadre d’un reportage pour le Journal de 13 heures.
Ce genre d' »exemplaire raté peut selon lui, s’échanger à des prix dépassant 1.000 euros. »
Et si la pièce de 2 euros que vous tenez entre les mains en valait en fait des milliers ? N’attendez pas pour fouiller dans vos tiroirs pour voir si vous ne possédez pas ces petits disques de métal.