La rentrée n’est pas des plus joyeuses pour ces Français qui vont voir leur niveau de paie aller à la baisse ! Et il y a de quoi ! L’équipe rédactionnelle de CafeBagdad vous en dit plus à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.
Ces Français qui vont voir leur salaire baisser…
Cette réduction de salaire net est liée à « l’ajustement annuel du taux de prélèvement à la source. »
Mis en place depuis 2020, le prélèvement à la source vise, avant leur versement, à déduire automatiquement l’impôt sur le revenu (IR) directement de votre salaire.
Chaque année, les services fiscaux recalculent ce taux en se basant sur votre déclaration d’impôts précédente.
Des ajustements sont ensuite appliqués à partir du 1er septembre de chaque année. Ils peuvent impacter les bulletins de paie de nombreux contribuables salariés.
Qui sont donc concernés par cette mauvaise nouvelle ? Les Français « dont les revenus ont augmenté en 2023 par rapport à 2022« . Ces contribuables « verront leur taux de prélèvement ajusté à la hausse« , explique RMC conso.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Cette augmentation signifie une diminution de leur salaire net pour le mois de septembre. Si donc, illustre La Dépêche, un « salarié a gagné davantage l’an dernier, l’impôt prélevé sera alors plus élevé ».
S’ensuit une « baisse correspondante du montant perçu sur votre compte bancaire« . Cela vous inquiète-t-il de faire partie de la liste ?
Est-il possible de savoir à l’avance si l’on est concerné(e) par cette baisse ?
Pour évaluer votre situation, consulter immédiatement votre espace personnel sur le site officiel impots.gouv.fr. Là, vous pouvez d’emblée retrouver tous les détails de votre nouveau taux de prélèvement.
Mais sinon, vous pouvez toujours attendre votre fiche de paie de septembre.
Votre bulletin de paie « vous indiquera directement le nouveau taux appliqué ». Pour vérifier toute éventuelle modification, pensez à « comparer à celui du mois précédent », la case mentionnant« taux d’imposition ».^
Moduler votre taux, c’est possible pour limiter son impact
Cet ajustement n’est pas sans conséquence pour certains foyers, particulièrement à cette période de la rentrée scolaire. Il « peut être difficile d’accuser la baisse de salaire », peut-on lire dans les colonnes du Point.
Voilà pourquoi le fisc reste favorable à une possible modulation du taux de prélèvement. Pour se voir accepter une baisse de votre taux, l’État impose « une différence d’au moins 5 % entre l’impôt prévu et le nouveau montant estimé ».
Dans le cas contraire, c’est-à-dire si vous souhaitez en augmenter le taux, aucune condition n’est exigée.