Après le prélèvement des sommes parfois astronomiques sur les compte en banque des victimes de la SFAM (groupe Indexia), l’ancien courtier accusé de « pratiques commerciales trompeuses » via ses assurances affinitaires, le même mode opératoire sévit actuellement… Mais sous une autre dénomination. Plusieurs internautes racontent leur mésaventure sur le réseau social X et sur des sites comme Trustpilot.
Rappelons qu’une « foule de particuliers » venant de tout l’Hexagone a été victime des prélèvements abusifs de la société d’assurance affinitaire multimédia. Cette dernière a cependant déjà fait l’objet d’une liquidation judiciaire en raison notamment de la fraude massive qu’elle avait orchestrée.
« Dès 2017, rapporte La Tribune, des milliers de particuliers se sont vus prélever progressivement des montants de plus en plus importants sur leur compte bancaire, après avoir acheté un appareil multimédia en boutique, pour avoir prétendument souscrit à une assurance pour le garantir ». Ces prélèvements frauduleux ont continué « malgré la résiliation dudit contrat que peu de personnes se souviennent avoir signé en boutique ».
Le cauchemar continue… Des internautes ont aujourd’hui constaté des « débits inexpliqués sur leur relevé bancaire », libellés sous un autre nom que SAS SFAM ou SAS SFAM-SFAM.
L’origine de ces derniers est Info Presse, une entreprise proposant des abonnements à des titres de presse papier et numérique.
38 €, 59 €, 90 €, 140 € par mois ont été prélevés chez les victimes sur plusieurs mois, voire (pour certains) des années, sans qu’elles ne se rendent compte. Le préjudice atteint jusqu’à plusieurs milliers d’euros.
L’intitulé à vérifier dans vos comptes : INFO PRESSE SAS ou PACK TELEPHONIE. Les victimes sont pour la plupart, d’anciens clients d’Info Presse qui ont résilié leur abonnement depuis belle lurette.
Leurs informations personnelles ont été utilisées à leur insu pour les réabonner à une nouvelle offre. Des abonnés encore actifs de la société ont aussi vu leur forfait modifié sans la moindre information.
Des consommateurs finissent malgré eux avec un « pack téléphonie » incluant un iPhone et des accessoires qui leur reviennent à 50 € par mois, avec un bouquet numérique de magazines à 10 € par semaine… Sans en avoir été averti par e-mail, SMS, ni courrier, et encore moins de facture.
Et pourtant l’article 1128 du Code civil stipule que « les professionnels sont tenus de recueillir l’accord d’un client avant d’exécuter ou de modifier un contrat ».
Pour vous faire rembourser, tentez une solution à l’amiable en prenant contact avec le service clientèle d’Info Presse.
Si la société n’est pas ouverte à la discussion, signalez-la sur la plateforme SignalConso. Faites opposition et bloquer les prélèvements auprès de votre banque.
Demander le remboursement des montants prélevés sans accord auprès de votre établissement bancaire. Mais assurez-vous de respecter un délai de 8 semaines à partir de la date du débit. En l’absence de contrat, ce délai va jusqu’à 13 mois.