Ces catégories de chômeurs qui perçoivent jusqu'à 7 000 € par mois d'allocations

Ces catégories de chômeurs qui perçoivent jusqu’à 7 000 € par mois d’allocations

La rédaction
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Ces catégories de chômeurs qui perçoivent jusqu'à 7 000 € par mois d'allocations !-© Shutterstock

En France, l’allocation chômage moyenne s’élève à 1 200 euros. Cependant, certaines catégories de demandeurs d’emploi peuvent percevoir une indemnité mensuelle pouvant atteindre 7 000 euros. Un privilège entièrement légal. Explications.

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Des écarts importants des indemnités chômages en France

La perte d’un emploi est pour tout le monde synonyme d’une diminution notable des revenus.

Pour atténuer cet impact financier, le système d’assurance chômage propose une indemnisation calculée en fonction du salaire perçu pour la dernière activité professionnelle exercée.

Selon les situations, des fortes disparités sont observées entre les allocataires.

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Ces catégories de chômeurs qui perçoivent jusqu’à 7 000 € par mois d’allocations

Alors que le montant moyen des allocations chômage en France se situe autour de 1 265 euros par mois, les travailleurs frontaliers ayant exercé en Suisse reçoivent des indemnités chômage plus élevées.

Clément, lui, perçoit une allocation s’élevant à 3 000 euros. « Je travaille toute l’année pour m’en sortir », confie-t-il auprès de France 3 Bourgogne Franche-Comté.

Les 77 000 frontaliers français au chômage reçoivent en moyenne 2 670 euros d’allocation mensuelle, représentant déjà « plus du double de la moyenne nationale ».

Certains, notamment ceux qui ont travaillé en Suisse, peuvent gagner jusqu’à 7 000 euros net par mois parce que leur indemnisation est « calculée sur leurs anciens salaires, considérablement plus élevés qu’en France ».

Cette terrible nouvelle pour les transfrontaliers au chômage

Cette situation pourrait toutefois changer… L’inquiétude monte déjà chez les travailleurs frontaliers qui vont peut-être voir « leurs confortables indemnités chômage être divisées par deux au 1ᵉʳ janvier 2025 » comme précisé sur le nouvel accord récemment négocié entre le patronat et les syndicats.

Les partenaires sociaux français souhaitent la création d’un coefficient d’indemnisation selon le pays d’emploi.

Clément, qui travaillait depuis le village des Fourgs (Suisse) est très inquiet pour ses futures allocations chômage, qui risqueraient d’être réduites de moitié.

« Ça me mettrait en grande difficulté. Et encore, moi je suis célibataire et sans enfant, mais il suffit qu’on ait un ou deux enfants ou un prêt immobilier… », déplore celui dont l’indemnité pourrait passer à 1600 euros.

« Si on prend l’exemple d’un cadre qui travaille à Paris et gagne 6 000 euros, lui touchera toujours 57% de son salaire », réagit, pour sa part, Nicolas Guyon, conseiller accueil à Pontarlier au Groupement transfrontalier européen.

Un pouvoir d’achat en baisse…

Le pouvoir d’achat du transfrontalier, regrette Nicolas Guyon va « nettement diminuer ».

« Un frontalier va se retrouver dans une situation financière très délicate, au risque de ne plus pouvoir payer ses dettes ».

« C’est une mesure discriminante envers les frontaliers et les droits humains », abonde Thomas Fischer, directeur général du Groupement transfrontalier européen.

« Si nos indemnités passent de 57% de notre salaire, à 28%, ça change complètement la vie« , commente au micro de France 3, Alexandre, employé dans l’horlogerie en Suisse.

« Chaque être humain vit en fonction de son salaire (…) Tout le monde ne gagne pas 10 000 euros par mois. On fait plus de route, on passe plus de temps dans les bouchons, on voit moins nos proches ».

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