Ce métier payé à 38 000 euros par an peut s’exercer sans diplôme — sa rémunération augmente de plus de 20% en 2024 !
À quoi s’attendre en 2025 en matière de recrutement ?
« Les employeurs envisagent l’année 2025 positivement (…) Le nombre élevé de postes vacants et la pénurie de professionnels qualifiés disponibles engendrent des perspectives de recrutement élevées pour 2025, notamment en création de postes« , commente le cabinet de recrutement Robert Half dans le cadre de son guide des salaires 2025.
Certains domaines recrutent plus que d’autres, à savoir l’intelligence artificielle / automatisation / machine Learning, celui du Service Clients, de l’administration ainsi que de la comptabilité.
Quid de l’augmentation de salaires ?
En outre, est-il précisé, « les augmentations de salaire devraient se poursuivre en 2025, portées par la nécessité de recruter et de retenir des collaborateurs qualifiés, alors que le marché du travail reste en forte tension sur certaines fonctions ».
12 métiers issus de ces quatre grands secteurs (finance et comptabilité, IT et digital, fonctions supports spécialisées et juridique) auront les plus fortes augmentations en 2025.
Les quality assurance testeurs peuvent espérer + 14 % de hausse de leur rémunération en 2025. Leurs collègues DevOps peuvent s’attendre à + 8,8 %, et les chefs de projets IT à + 9 %, relaie le quotidien régional Ouest France.
Les responsables contrôle de gestion, trésoriers et gestionnaires de paie, peuvent espérer + 9,3 %, + 11% et + 11,5 % respectivement.
Pour ces « métiers en tension, indique Matthieu Imbert-Bouchard, directeur général de Robert Half France, il y a beaucoup plus de besoins en recrutements que de candidats disponibles ».
Dans le juridique, les juristes RGPD feront l’objet de + 8,8 % de hausse en moyenne, les juristes traditionnels (+ 7 %) et les responsables juridiques (+ 4,7 %).
Pour les « fonctions supports spécialisées », la hausse peut atteindre « + 14,5 % pour les assistants services généraux, + 15 % pour les assistants commerciaux ».
Ce métier devenu stratégique est accessible sans diplôme spécifique, son salaire moyen est de 38 000 € par an
Un métier en particulier se distingue du lot : les office managers. « Ces professionnels quelque peu oubliés avec le télétravail et des bureaux parfois délaissés pendant le Covid » peuvent espérer + 20,5 % de hausse salariale sur leurs postes.
« Avec un retour au bureau massif dans certaines entreprises désormais, il y a besoin de s’organiser très vite et de s’assurer que la logistique est en place, assure Matthieu Imbert-Bouchard. Il y a donc une forte demande d’office managers ».
« Pour que tout puisse se faire rapidement, réorganiser le desk, prévoir la cantine, vérifier que tout fonctionne, leurs compétences sont très recherchées, détaille Matthieu Imbert-Bouchard.
Son salaire moyen s’élève à 38 000 euros bruts par an. À cela s’ajoute 1 850 euros de rémunération variable en guise de primes et d’intéressement.
« 62 % des employeurs estiment (par ailleurs) que la présence au bureau a un impact sur la promotion des collaborateurs, ainsi qu’un effet positif sur les équipes, notamment pour maintenir la culture d’entreprise et permettre aux nouveaux embauchés de ne pas être seuls. »