Cette aide de l’État va faire peau neuve ! Tous les propriétaires, quel que soit leur revenu, pourront y prétendre. On vous explique.
Bonne nouvelle pour tous les propriétaires avec cette aide qui arrive
Pour épauler les propriétaires dans le financement des travaux de rénovation de leurs biens, plusieurs dispositifs d’aides existent dont MaPrimeRénov’.
Cette dernière va faire l’objet d’un coup de boost dès le 1er janvier 2025. À compter de cette date, les propriétaires éligibles vous « payer moins cher leurs travaux de rénovation énergétique ».
Et pour cause : le plafond d’écrêtement de ces aides sera rehaussé. Grâce à cette mesure, les ménages, et ce, peu importe leur niveau de revenu, auront droit à une aide plus élevée, particulièrement de la part des collectivités locales.
De quoi permettre à certains particuliers d’économiser jusqu’à « plusieurs milliers d’euros sur leurs travaux ».
Taux d’écrêtement
Les propriétaires peuvent certes cumuler différentes aides locales à MaPrimeRénov’ pour faire baisser leur reste à charge… Sauf que le montant total de ces coups de pouce, incluant MaPrimeRénov’, ne peut excéder ce qu’on appelle un taux d’écrêtement.
Si le plafond est dépassé, le montant de MaPrimeRénov’ se verra réduit d’autant.
D’ici à 2025, l’État change la donne. En relevant le seuil d’écrêtement pour les propriétaires, non seulement ces derniers pourront cumuler davantage de subventions, mais ils réduiront au passage leur reste à charge.
Reste à charger pour les propriétaires…
Le taux d’écrêtement, déjà fixé à 100%, demeurera le même pour les foyers aux revenus très modestes. À compter de 2025, ce taux passera de 80% à 90% pour les foyers modestes.
Ce taux, actuellement à 60%, passera à 80% pour les foyers aux revenus intermédiaires, contre 50% pour les foyers aux revenus élevés (au lieu de 40%, NDLR).
Les ménages modestes auront donc « un reste à charge de seulement 10% contre 20% ».
Les ménages intermédiaires n’auront à payer que 20% des travaux contre 40%. Et pour les ménages aux revenus supérieurs, le reste à charge se limitera à 50% au lieu de 60% en 2024.
Classification des ménages
Qu’entend-on par ménages aux revenus très modestes, il s’agit de ceux dont le revenu fiscal de référence (ou RFR mentionné sur le dernier avis d’imposition) sont en dessous de 17 009 € pour une personne seule.
Le revenu fiscal de référence est de 21 805 € pour les foyers modestes et de 30 549 € pour les foyers intermédiaires.
Au-delà de ce montant, on parle de ménages aux revenus élevés. Ces plafonds de revenus sont d’ailleurs plus importants pour les propriétaires qui résident en Île-de-France.