50€ par mois : cette entreprise en France récompense ses employés « dont le poste n’est pas télétravaillable »

La rédaction
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50€ par mois : cette entreprise en France récompense ses employés dont le poste n'est pas télétravaillable
50€ par mois : cette entreprise en France récompense ses employés « dont le poste n'est pas télétravaillable » !-© Getty images

Pour motiver leurs salariés qui ne télétravaillent pas, ce groupe français très connu propose de les indemniser avec une prime de 50 €/mois !

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Le télétravail a le vent en poupe !

« Le télétravail régulier est désormais bien installé dans l’organisation du travail des cadres. En effet, les deux tiers d’entre eux télétravaillent régulièrement (au moins un jour par semaine), dont un quart plus de deux jours par semaine« , révèle une enquête de l’Apec réalisée en ligne auprès d’un échantillon de 1 000 cadres en novembre 2023 et janvier 2024 et auprès de 2 000 cadres en décembre 2023.

« Ils sont 61 % à le faire aujourd’hui », précise l’étude. Les cadres s’y plaisent. Ils souhaitent même voir développer cette pratique. « 72 % des cadres aimeraient télétravailler 1 à 4 jours par semaine ».

Un « retour en arrière mal vécu »

7 cadres sur 10 indiquent ne pas vouloir qu’il y ait « un retour en arrière« . Autrement dit, que leur entreprise ne choisisse de réduire « le nombre de jours de télétravail auxquels ils ont droit ».

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Selon toujours la même enquête, 45 % des cadres « déclarent
même qu’ils démissionneraient de leur entreprise si l’accès au télétravail était supprimé, un chiffre qui atteint 57 % parmi les cadres de moins de 35 ans ».

50€ par mois : cette entreprise en France récompense ses employés « dont le poste n’est pas télétravaillable »

Pour motiver ses employés à rester au bureau, ce groupe informatique très réputé en France propose une indemnité de 50 euros par mois à ses salariés dont les postes ne peuvent pas être exercés en télétravail.

« C’est (en quelque sorte, NDLR) une manière détournée d’augmenter les salaires les plus bas, qui sont souvent ceux qui occupent les postes qui ne peuvent pas s’effectuer à distance », justifie le président de ce groupe de commerce en ligne.

Dans cette entreprise lyonnaise créée en 1996, environ 350 (sur les 1 150) de ses personnels sont éligibles à cette « prime« .

En effet, ce nombre correspond déjà à près d’un tiers des salariés du groupe. Il s’agit « essentiellement des personnes qui préparent les colis sur les plateformes logistiques, celles travaillent en boutique, ou encore celles qui assurent l’accueil…« , décrypte le dirigeant du LDLC.

Seule exception à la règle : les jeunes recrues. Elles doivent tout d’abord atteindre six mois d’ancienneté pour y prétendre. Mais faut-il encore que leurs postes soient « télétravaillables« .

« Jours de télétravail réduits pour éviter les comportements individualistes ».

« Lorsque les entreprises signent des accords de télétravail, elles prévoient des compensations financières pour couvrir les connexions Internet de leurs salariés, indique Laurent de la Clergerie. Nous avons pris le sujet à l’envers, car venir travailler tous les jours en présentiel, assure-t-il, génère (aussi) un surcoût pour les travailleurs, en matière de transport, de repas… Cette indemnité, se réjouit-il, vient compenser ce manque à gagner vis-à-vis des télétravailleurs ».

Pour éviter « les comportements individualistes« , conclut-il, l’entreprise est passée à « deux jours de télétravail par semaine à un seul ».

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