Que faut-il prioriser face des revenus exceptionnels : le remboursement des dettes ou la constitution d’une épargne ? On vous aide à y voir plus clair.
Mais qu’est-ce qu’on entend par revenus exceptionnels ?
Définissons tout d’abord ce que c’est qu’un revenu exceptionnel ? Il s’agit de ressources perçues de manière « irrégulière et non-récurrente par un contribuable et qui entrent en-dehors du cadre habituel de son activité professionnelle », peut-on lire sur le site du courtier immobilier Empruntis.
D’après le Bulletin Officiel des Finances Publiques – Impôts (BOFIP), les revenus exceptionnels se caractérisent par leur caractère non récurrent et par leur montant important.
Ces revenus peuvent avoir différentes sources : activités professionnelles (liés à une activité normale et habituelle, NDLR), bénéfices commerciaux ou encore situations particulières ne rentrant pas dans les catégories habituelles.
5 conseils d’experts pour bien gérer un revenu exceptionnel
Que faut-il donc prioriser si vous avez l’occasion d’avoir un revenu exceptionnel ? Devriez-vous épargner, investir ou plutôt rembourser vos dettes ?
Comparez avant tout les taux d’emprunt ainsi que les rendements sur vos placements afin de prendre des décisions éclairées.
S’il le faut, vous pouvez solliciter un conseiller ou un planificateur financier pour mettre sur pied un plan adapté à votre situation et à vos besoins.
Si vous souhaitez rembourser vos dettes, concentrez-vous tout d’abord sur les dettes à taux d’intérêt élevé. Le but, c’est qu’elles puissent vous faire économiser gros sur les intérêts.
Pour le remboursement de vos dettes, commencez par celles ayant le taux le plus haut.
Tout comme le remboursement de la dette, l’épargne figure aussi en bonne place dans la planification financière. Votre décision devra toutefois dépendre de vos objectifs financiers à long terme.
Avant de prendre des risques en matière d’investissement, constituez-vous tout d’abord un fonds d’urgence pour vous aider à faire face aux divers imprévus de la vie.
Comment s’y prendre avec l’épargne de précaution ?
Pour cette épargne de précaution, les experts conseillent de placer l’équivalent de trois à six mois de vos dépenses courantes
sur des supports sans risques et rémunérateurs.
C’est le cas par exemple du Livret A ou du Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Si vous êtes éligibles, vous pouvez aussi choisir de placer votre argent sur le livret d’épargne populaire (LEP).
Une fois ce matelas de sécurité constitué, il est recommandé de diversifier ses placements pour minimiser les risques financiers. Parmi les options, vous avez le choix entre les actions et les obligations.