250 000 emplois supplémentaires créés d’ici à 2030, un salaire jusqu’à 6000 €

La rédaction
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250 000 emplois supplémentaires créés d'ici à 2030, un salaire jusqu'à 6000 €
250 000 emplois supplémentaires créés d'ici à 2030, un salaire jusqu'à 6000 € !-© iStock

Focus sur ces métiers très recherchés et qui recrutent en masse d’ici à 2030. Jusqu’à 250 000 nouveaux emplois à venir…

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250 000 emplois supplémentaires créés d’ici à 2030, un salaire jusqu’à 6000 €

Pour mener à bien la rénovation énergétique du bâti en France, France Stratégie estime les besoins « entre 170.000 et 250.000 emplois supplémentaires ».

« Le défi est double, précise Hélène Garner, du service de prospective de Matignon, il faut plus d’effectifs, et améliorer la qualité de l’offre de rénovation. Ces besoins de recrutement imposent des efforts sur la formation ».

« On n’y arrivera pas qu’avec de la formation, ce sont aussi des enjeux de qualité de l’emploi », précise Hélène Garner. Il faut également de l’attractivité pour ces métiers.

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« On s’attend à 66.000 rénovations complètes par année »

« Dans le secteur du bâtiment, on s’attend à voir des rénovations complètes de plusieurs centaines de milliers de bâtiments par année et on a au mieux 66.000 rénovations complètes par année, chiffre la climatologue Corine Le Queré, présidente du Haut Conseil pour le Climat. Sans ce rythme très très élevé, ajoute-t-elle fin juin, on ne pourra pas être à la neutralité carbone en 2050 ».

Ces métiers en tension

« Parmi les professions en tension, en lien avec la rénovation énergétique, il s’agit des artisans et des techniciens spécialisés dans les énergies renouvelables, note Ariane Komorn, PDG de La Solive, un centre de formation dédié aux métiers de la rénovation énergétique. Nous formons, par exemple, des installateurs de pompes à chaleur qui sont très demandés ».

« Aujourd’hui, rappelle-t-elle auprès de La Tribune, nous comptons 220.000 équivalents temps plein dans le secteur selon l’Ademe et il faudra entre 200.000 et 300.000 professionnels de plus d’ici 2030« .

« Et pour atteindre les objectifs du gouvernement, il faudrait au minimum 21.000 installateurs de plus qu’actuellement en France. Il faut aussi des techniciens de maintenance pour entretenir et dépanner les équipements dans les maisons et des installateurs de panneaux photovoltaïques. D’autres métiers, comme les plaquistes qui isolent par l’intérieur et les façadiers qui s’occupent de l’isolement extérieur » sont également en pénurie.

« Nous manquons d’encadrants et de coordinateurs. Nous prévoyons la création d’une dizaine de milliers d’emplois« , ajoute-t-elle.

« Des métiers qui n’existent pas comme les ventilistes qui s’occupent de bien faire ventiler les bâtiments isolés pour éviter les moisissures » vont être créés.

Ces professions très sollicitées et bien payées

En gros, voici les emplois les plus demandés et les mieux rémunérés en France.

  • Maçon 1652 euros (débutant) à 2232 euros bruts/mois (expérimenté)
  • Menuisier 1653 euros à 2233 euros bruts/mois
  • Charpentier bois 1900 euros à 2800 euros bruts/mois
  • Façadier / Peintre en bâtiment : 1589 euros à 3000 euros bruts/mois
  • Couvreur : 1300 euros à 5000 euros bruts/mois
  • Plâtrier / plaquiste: 1653 euros à 6000 euros bruts/mois
  • Plombier / Chauffagiste: 1750 euros (débutant) à 2421 euros bruts/mois (expérimenté)
  • Électricien installateur : 1653 euros à 4000 euros bruts/mois
  • Monteur en installations thermiques et climatiques : 1790 euros à 4657 euros bruts/mois
  • Chef de chantier: 2200 euros (débutant) à 3000 euros bruts/mois (expérimenté)
  • BIM manager (modélisation) : 2500 euros à 4500 euros bruts/mois
  • Conducteur de travaux : 1598 euros à 4500 euros bruts/mois
  • Architecte : 2000 euros à 6000 euros bruts/mois
  • Domoticien : 1600 euros (débutant) à 2200 euros bruts/mois (expérimenté)
  • Économiste de la construction : 2500 euros à 3375 euros bruts/mois
  • Chargé d’affaires / Conseiller en énergie : 2300 euros à 3500 euros bruts/mois
  • Ingénieur en génie climatique : 2500 euros à 4000 euros bruts/mois.

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