Afin d’éviter les amendes pour excès de vitesse, les gendarmes ont révélé au grand jour une astuce infaillible aux automobilistes. On vous explique tout dans les prochaines lignes de cet article.
Cette annonce du gouvernement qualifiée de « non-sens absolu ».
La politique de sécurité routière est souvent mal acceptée des Français qui la perçoivent comme injuste.
Pour réconcilier les usagers de la route, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé en avril que les petits excès de vitesse de moins de 5 km/h ne provoqueront plus la perte d’un point, se limitant désormais à une amende (de 68 € sur les routes où la limite de vitesse dépasse 50 km/h à 135 € sur les routes où la limite de vitesse est égale ou inférieure à 50 km/h).
Cette réforme réjouit les automobilistes et entrera en vigueur dès le 1er janvier prochain.
Une perte de point qui soulignons-le, est « récupérable dans un délai de 6 mois, en l’absence d’autre infraction impliquant une suppression de point. »
Une décision qui pour Pierre Lagache, vice-président de la Ligue contre la violence routière, relève d’un « non-sens absolu » sachant qu’une « marge technique » est appliquée à la vitesse mesurée par les radars.
Plus de 50% des infractions au Code de la route sont dues à des excès de vitesse.
Comme rappelé dans les colonnes du Monde, « 5 km/h sont retranchés à la vitesse mesurée en dessous de 100 km/h, et 5 % au-delà ». Pour ce dernier, c’est un « signal de relâchement insupportable ».
Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), qui évalue chaque année les infractions au Code de la route, plus de la moitié d’entre elles sont dues à des excès de vitesse.
En 2021, il y a eu 14,2 millions d’infractions de ce type sur plus de 27 millions. En 2017, ce nombre a atteint un pic de 16,5 millions, mais il a diminué en 2018 et 2019 en raison des dommages subis par les radars pendant la crise des « gilets jaunes ».
« La vitesse excessive ou inadaptée reste la cause principale des accidents mortels »
D’après le rapport de l’ONISR, presque toutes les infractions pour excès de vitesse (96 %) concernent des excès de moins de 20 km/h.
Parmi celles-ci, 21 % se produisent en ville (où la vitesse demandée est inférieure à 50 km/h), et 75 % hors agglomération (où la limite est fixée au-dessus de 50 km/h).
Comme l’a relayé Le Monde, la Sécurité routière rappelle que la vitesse est la 1ère cause de mortalité routière en France, parce qu’elle » augmente les distances d’arrêt et accroît la violence des chocs. »
L’astuce des gendarmes pour échapper aux amendes pour excès de vitesse
Dans ce contexte, des gendarmes de l’Oise (Hauts-de-France) ont dévoilé sur leur compte Facebook, trois règles d’or à suivre pour échapper aux PV pour excès de vitesse. « La méthode, assurent les fonctionnaires, marche à travers le monde entier ».
Règle numéro 1 : « Regardez attentivement les panneaux qui vous indiquent la limite de vitesse », donnent-ils le ton, en faisant soigneusement suivre cette recommandation d’une émoticône clignant de l’œil.
« Le nombre indiqué est la vitesse maximale, que vous soyez à pied, à vélo ou en voiture. », poursuivent ces derniers avant de passer à la règle suivante.
Règle numéro 2 : « Vérifiez le compteur de vitesse de votre voiture […] La flèche reflète la vitesse à laquelle vous roulez. » « Sur les voitures plus récentes, ajoutent-ils, la vitesse est parfois affichée numériquement ».
Et enfin la règle numéro 3 : « Ajustez votre vitesse en fonction du nombre indiqué sur le panneau de signalisation », concluent les agents pédagogues précisant que ce dernier point est « le plus difficile ».
En respectant ces trois précieux conseils, indiquent-ils dans ce message au second degré, « vous n’aurez plus jamais à payer une amende pour excès de vitesse. Encore mieux, soulignent-ils, – la route sera beaucoup plus sûre pour tous ! ».